La mode belge aurait-elle l'avantage ?

Le lèche-vitrines a-t-il manqué aux Belges ? Font-ils désormais leurs achats en ligne ? Que leur semble-t-il important lors de l'acquisition d'un nouveau vêtement ? La mode belge a-t-elle un avantage par rapport aux enseignes internationales ? La durabilité est-elle un argument ? 

Suite à la crise du covid-19, les marques Roularta Knack Weekend, Le Vif Weekend, Feeling, GAEL, Flair, Flair Fr, Libelle  et Femmes d'Aujourd'hui ont sondé leurs lecteurs et lectrices afin de mieux comprendre le paysage de la mode belge.

Courant juin, les magazines participants ont interrogé leur lectorat en ligne. Plus de 3100 personnes ont répondu à l'enquête. 32 % déclarent vouloir acheter plus de produits belges après la crise mais une personne sur cinq ne parvient à citer aucune marque belge. Plus de 57% achètent consciemment de la mode durable et 58% des femmes ont décidé de consommer et de faire des achats plus qualitatifs.

La femme belge semble toutefois toujours avoir une préférence pour la rue commerçante. Près de six personnes sur dix achètent leurs vêtements et chaussures exclusivement ou principalement dans un magasin physique, et les pourcentages sont encore plus élevés lorsqu'il s'agit de vêtements pour enfants, chaussures, maillots de bain et lingerie. Les achats en ligne sont faits par des groupes cibles plus jeunes. Six personnes sur dix n’ont pas fait de shopping ‘physique’ pendant la pandémie, tandis que huit sur dix ont réalisé qu'ils cherchaient leur inspiration dans les boutiques elles-mêmes. Les Belges s'avèrent également être férus des soldes : pas moins de 88% des femmes ne veulent pas voir les soldes supprimées. Plus de 40% indiquent même qu'elles attendent cette période pour faire leurs achats.