Emmanuelle Adam (Lilu) et Jean-Marc Wachsmann (Darwin BBDO) : La musique, c’est sérieux

Communication / News

Outre leur amour pour le new wave post punk, Emmanuelle Adam, Créatrice de la marque de sacs Lilu et Jean-Marc Wachsmann, Creative et Concept provider chez Darwin BBDO ont la créativité en commun mais un processus de création bien différent. Le début d’un schisme ? Une faille qui fait aïe ? Rien ne peut séparer ce couple d’âmes créatives. Rencontre ! 

Emmanuelle et Jean-Marc n’en sont pas à leur première interview, mais PUB les a réunis, casquette professionnelle sur la tête, pour la première fois. Au 2e étage de la boutique Lilu, 9 Rue du Bailli à Bruxelles, c’est dans le cadre chaleureux d’une maison de maître, aux vitraux colorés et au parquet qui craque, qu’ils m’ont reçu ! Eux sont unis depuis bientôt 20 ans, d’abord par la musique - entre la playlist rétrospective 2022 Lilu dont Emmanuelle est très fière et les reprises d’ACDC de Jean-Marc à la guitare – mais aussi par la créativité de leur métier. Et si la musique, c’est sérieux, les idées le sont aussi ! Cependant, l’un fait de la pub et l’autre la fuit...   


Présentez le métier de l’autre
 

J-M : Emmanuelle est entrepreneuse. La gestion d’une entreprise, peu importe sa taille, est une combinaison de tâches différentes et de merdes à gérer, comme un fournisseur qui est malade, le cuir qui n’est pas arrivé... Elle fait tout de A à Z, de l’idée à la vente, en passant par la conception et l’achat des matières premières. La production se fait également dans l’atelier rue du Bailli. Et puis beaucoup de SAV et de réseaux sociaux qui prennent de plus en plus d’importance… Je ne me rendais pas compte à quel point c’était du boulot ! C’est beaucoup plus difficile que ce que je fais… 

Em : Le métier de Jean-Marc c’est trouver des idées et des concepts, et il est très bon là-dedans ! La pub est sans doute plus compliquée qu’il y a 10 ou 20 ans d’ici, j’admire beaucoup qu’il reste aussi performant dans ce qu’il fait. Il a l’âge qu’il a – et je n’ai pas dit de nombre (rires) – et il est toujours aussi motivé par ce qu’il fait ! Avec lui, la pub ne s’arrête pas à 18h30. À 22h ou 4h du mat, si une idée surgit, il la note dans son carnet !  

Moi j’aime bien faire du ping-pong, lui il aime créer seul, dans la douleur (rires). C’est très différent comme manière de créer.   

J-M : Oui j’ai vraiment besoin d’avoir une feuille de papier, un marqueur et pousser ! Ce que je fais le mieux dans mon boulot, c’est les concepts, donc chercher des idées et être créatif, et ça ChatGPT ne pourra pas me l’enlever (rires) ! Je ne suis pas dingue non plus de la partie réseaux sociaux de mon métier… Et puis ça me fait chier de regarder des Tik Tok. Le challenge aujourd’hui, même si être créatif rime avec être challengé constamment, c’est tout de même de rester curieux, être sur la balle et être surprenant. Je suppose que j’y arrive vu qu’on me débauche encore, c’est plutôt bon signe !  

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