L’Audio Observer explore la galaxie Audio belge

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AudioObserver
Pour la première fois, une étude intitulée « Audio Observer » initiée par la régie publicitaire IP Belgium se propose d’analyser la portée de la galaxie actuelle de l’audio et son impact émotionnel sur les consommateurs, ainsi que leur perception des messages publicitaires.

"On fait ce genre d’étude pour refaire connaitre le media radio et pour parler de l’audio en général. La radio a énormément évolué et s’est fortement digitalisée. Autant on la connaissait très bien dans le temps, autant on ne connaît plus tellement le comportement des auditeurs sur les nouvelles plateformes. Et puis c’était aussi l’occasion de refaire connaître les différentes radios belges. Aujourd’hui, plus de 80 % des gens – et la tendance est plus ou moins la même partout en Europe – écoutent en premier lieu la radio en ce qui concerne les contenus audio", nous a expliqué Marco Marini, Head of Marketing Radio & Press chez RTL Belgium. Et d'ajouter "On voulait apporter un aspect qualitatif aussi. Depuis quelques années, tout le monde  - et nous aussi -  font des études ROI mais les gens veulent revenir à quelque chose de plus qualitatif. Prendre le temps de réexpliquer les choses : qu’est ce que nous apporte la radio et l’audio ?"

Structuré en trois parties, l’Audio Observer s’attache dans un premier temps à circonscrire le territoire de la galaxie audio (Audio Listening). Dans un second temps, l’étude d’IP Belgium entreprend d’en analyser et d’en identifier les différents types de contenus (Audio Content). Enfin, l’Audio Observer s’attelle à étudier la tonalité des contenus qui relève davantage de l’émotion et de l’affectif (Audio Moods). La troisième étude est donc axée sur l’émotion, sur la personnalité des radios. Quand on fait de la pub finalement, on veut créer de l’émotion avant tout. En ce qui concerne, l'étued Audio Listening, elle est inédite en Belgique ! "On peut y découvrir le poids du streaming musical, est ce que ça pèse vraiment ? On ne l'avait jamais fait auparavant en Belgique malgré qu'on voit apparaitre ce genre d’études depuis deux ans. En Angleterre et aux Etats-Unis, on appelle ça les « share of hear »"

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Ce faisant, l’Audio Observer dresse un portrait inédit et complet de ce qui constitue les spécificités d’un secteur médiatique qui n’a jamais semblé si dynamique. "Pendant des années, techniquement parlant, la radio est restée statique. Mais depuis quelques années déjà, ça s‘est fortement digitalisé. Aujourd’hui on trouve les radios sur une multitude de plateformes même si la FM reste le plus important support. Les jeunes écoutent la radio, clairement !, mais ne l’écoutent pas aussi souvent en FM. On est entré dans une ère digitale où la radio est partout." 

Pour mesurer l’émotion. "On a mis au point un modèle d’émotions qui est basé sur une quinzaine de mots, un modèle assez simple finalement, qui existe ailleurs. On a demandé aux gens d’associer ce qu’on leur faisait écouter à des mots. On l'a fait pour des radios, de la musique et des publicités", nous explique encore Marco Marini.

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Les résultats de cette étude peuvent être consultés sur le site Audio Observer. En résumé, on y découvre ceci :

  • Le live radio demeure la première source audio;
  • Les Francophones demandeurs de contenus parlés, les Flamands de musique;
  • Chaque radio a un « mood » et un univers publicitaire propre.

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