AKA De Mensen et le Roi Philippe ajustent les tactiques des Diables Rouges

Le fait que le Roi Philippe soit fan des Diables Rouges n'est pas une surprise. Le fait qu'il souhaite qu'ils fassent bonne figure lors de la prochaine Coupe du monde n'est pas non plus une surprise. Que, si nécessaire, il veuille prendre les choses en main pour faire avancer notre équipe nationale de football pourrait bien l'être. Tous les moyens justifient la fin, et donc, si besoin, le roi peut entrer sur le terrain d'entraînement et devenir coach.

"It’s deviltime!" Pas nos mots, mais ceux du roi Philippe, qui sait parfaitement pourquoi Roberto Martinez est venu lui rendre visite. Avec un enthousiasme invisible, des yeux brillants et un sourire espiègle, le roi apparaît comme le surprenant entraîneur intérimaire des Diables rouges dans un film qui a depuis pris le monde d'assaut. Au lieu de la classique poignée de main et du "Bonne chance dans le lointain Qatar", la famille royale et la RBFA ont voulu lancer quelque chose d'innovant avant la Coupe du monde. Daf van Campenhout, de la RBFA, s'est adressée à la maison royale avec l'idée du "roi comme entraîneur" et a immédiatement reçu un "OUI" retentissant. Un jour plus tard, AKA De Mensen a reçu un briefing et un délai serré : "Le vendredi, nous avons écrit le scénario et réuni une équipe de haut niveau, le lundi, nous avons effectué des visites sur place, le jeudi, nous avons tourné les scènes dans le palais et le lundi, nous avons tourné les scènes à Tubize. Cette même nuit, nous avons édité pour finalement livrer le mardi après-midi."

Jasper Declercq & John Thijs, réalisateurs : "Le peu de temps peut être un avantage. Il faut alors prendre des décisions immédiatement et dans ce cas, avec le roi et les Diables Rouges comme acteurs, il y avait de quoi douter, discuter et délibérer. C'est l'une des premières fois que notre roi sort de son rôle protocolaire et se montre comme un être humain. Ensuite, c'est également à nous de décider de la forme d'humour que nous pouvons utiliser, de ce que le roi peut et ne peut pas faire et de la manière dont il doit interagir avec les Diables rouges. L'équilibre est fragile, mais la communication avec la RBFA et la maison royale a été très structurée et positive. Chacun a immédiatement mis ses préoccupations et ses souhaits sur la table, ce qui nous a permis de commencer à travailler de manière très ciblée."

"Une fois que nous avons fait tomber la structure du film, nous avons pu commencer à remplir les différents moments de comédie. Le tatouage, les pantoufles, le livret de présentation, le coup de la victoire de Trossard. Tous contenaient l'humour qui caractérise la Belgique : légèrement absurde, capable de rire de nous-mêmes et pourtant classe. Et, ce qui a sans doute aussi contribué à la bonne ambiance du film, c'est que le roi lui-même a aussi réfléchi et fait ses propres suggestions, que nous avons immédiatement intégrées dans le plan."

Plus de 4,5 millions de vues plus tard, le film suscite des réactions enthousiastes du Mexique au Canada et de l'Angleterre à l'Argentine. Et en Belgique même, les commentaires sont unanimement positifs.

Daf van Campenhout, RBFA : "C'est merveilleux de voir comment une idée prend vie en quelques jours et est accueillie de façon si merveilleuse. Je remercie l'équipe fantastique d'AKA De Mensen, le toujours positif Roberto Martinez et son équipe et, bien sûr, le roi et son équipe au Palais Royal."

L'union fait la coupe. 👑 #DEVILTIME pic.twitter.com/kK4ht2G8al

— Belgian Red Devils (@BelRedDevils) November 15, 2022