45% des Belges prêts pour la détox numérique ! ?

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thomas-kolnowski-723280-unsplashLes ménages belges sont plus numériques et connectés que jamais. D’après une étude menée par EY auprès de 2.500 consommateurs belges, 53 % des répondants considèrent Internet comme une nécessité absolue pour leur vie sociale et 47 % estiment qu’Internet est très important pour leur ménage en termes de travail à domicile ou de gestion d’une entreprise depuis leur domicile. Mais, alors que les appareils connectés occupent une place toujours plus centrale dans les habitations belges, de vives préoccupations concernant leur impact se font également ressentir. Près de la moitié (45 %) des ménages belges déclarent ainsi rechercher activement des temps d’arrêt numériques et plus de trois quarts d’entre eux (77 %) se montrent préoccupés par le respect de leur vie privée et très prudents lorsqu’il s’agit de divulguer des informations personnelles sur Internet, quand bien même ils utilisent un site connu et auquel ils font confiance.       

Cela fait des années que la technologie redéfinit nos habitudes de travail, de vie et de jeu. Mais pour la première fois, EY a réalisé une vaste étude qui montre précisément combien de ménages belges sont passés au numérique. Les résultats de cette étude en ligne, menée auprès de 2.500 consommateurs belges, indiquent que les ménages de notre pays disposent de moyens de connectivité sans précédent :

  • 53 % des ménages belges pensent qu’Internet revêt une importance capitale pour leur vie sociale
  • 49 % passent plus de temps sur Internet que devant la TV
  • 47 % estiment qu’Internet est très important au sein de leur famille, que ce soit pour travailler à domicile ou pour gérer une entreprise depuis leur domicile
  • 67 % passent plus de 10 heures en ligne chaque semaine
  • 72 % considèrent le haut débit comme une commodité au même titre que le gaz et l’électricité

Étonnamment, le degré de familiarisation avec les objets connectés à Internet est relativement faible en Belgique, où seulement 28 % des personnes interrogées connaissent le terme « Internet des Objets » (beaucoup moins qu'en France, où le niveau de connaissance atteint 39 %). Pourtant, il existe un intérêt pour les produits domotiques. Bien que seulement 7% des ménages disposent actuellement d'un thermostat intelligent, 35 % prévoient d’en acheter un dans les cinq prochaines années.

Fatigue numérique et inquiétudes concernant la vie privée

Parallèlement à la progression du ménage numérique belge, l’étude d’EY révèle qu’un nombre croissant de consommateurs baigne dans le numérique et s’inquiète de son impact sur leur vie de famille. Près de la moitié (45 %) des ménages belges cherchent activement à passer du temps loin de leurs smartphones et autres appareils connectés. C’est principalement l’ancienne génération de consommateurs qui ouvre la voie, avec 48 % des personnes de 45-54 ans et 47 % des plus de 65 ans qui recherchent des temps d’arrêt. Ces résultats contrastent avec ceux enregistrés en France et aux Pays-Bas, où les consommateurs plus jeunes sont particulièrement favorables à une cure détox numérique. 

Dans la foulée des révélations récentes à propos de l’utilisation de données personnelles par Facebook et Cambridge Analytica, l’étude d’EY souligne également que les principales craintes des ménages belges ont trait à la confiance et au respect de la vie privée, plus de trois quarts (77 %) se montrant très circonspects lorsqu’il s’agit de divulguer des données personnelles et des informations financières sur Internet, même lorsqu’ils utilisent un site qu’ils connaissent et auquel ils font confiance. À titre de comparaison, les consommateurs néerlandais (68 %) sont un peu moins inquiets que leurs voisins belges. Ces préoccupations signifient également que certains ménages belges jouent la carte de la sécurité plutôt que celle de la nouveauté. Dans l’étude d’EY, 38 % des ménages belges déclarent n’utiliser qu’un nombre restreint de sites internet familiers.

« À mesure que la technologie occupe une place de plus en plus centrale dans les habitations belges, les préoccupations concernant son impact sur la famille augmentent", explique Andy Deprez, associé chez EY. "Les résultats de notre étude montrent clairement que tous les ménages n’évoluent pas au même rythme : si certains explorent activement de nouveaux produits et services, d’autres se cantonnent à des produits et services existants, plus sûrs et plus fiables. Autrement dit, l’éducation et l’autonomisation des consommateurs n’a jamais été aussi importante qu’aujourd’hui. » 

Les résultats complets de l’étude d’EY sur les ménages numériques belges sont disponibles sur le site internet www.ey.com/be/digitalhome