Les éditeurs bloquent sur les adblocks

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Que ce soit par gain de temps, irritation ou respect de la vie privée, beaucoup d’internautes décident d’installer des Adblockers. Ces logiciels sont gratuits pour ces derniers mais ont un coût pour les éditeurs, ainsi privés d’une majeur part de leurs revenus publicitaires. C’est donc un bras de fer aigu qui est engagé entre les deux parties. Les uns prônent légitimement le respect de la vie privée, sachant que ces logiciels empêchent le placement de mouchards publicitaires. Les autres, par l’intermédiaire de l’OPPA (l’association professionnelle des éditeurs de presse en ligne), veulent interdire l’accès des réfractaires aux sites s’ils ne désactivent pas leur Adbloker.

Chacun défendant ses intérêts, un cercle vicieux s’installe : les éditeurs vont augmenter le contenu publicitaire pour pallier au manque de revenus, ce qui fera pencher également les internautes pas encore réfractaires vers ces sites de blocage. Selon Patrick Steinford, président d’IAB Belgique, rien ne sert de lutter contre le blocage des pubs car il y aura toujours quelqu’un qui parviendra à le réactiver.
Une solution acceptable pour les éditeurs serait donc de limiter la quantité des publicités et augmenter leur qualité. D’autant plus que récemment, un procès entre Eyo (propriétaire d’Adblock Plus) et des éditeurs de presse a eu lieu en Allemagne, au terme duquel la cour d’Hambourg a finalement donné gain de cause... aux internautes, qui sont seuls juges de ce qui se passe sur leur écran quand ils surfent.