Les influenceurs web ont-ils besoin d'un agent?

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Pour Julien Coppola, précurseur dans le secteur belge des agents de blogueurs/Instagrammeurs, cela ne fait aucun doute. Et les principaux intéressés auraient plutôt tendance à lui donner raison. Ainsi que l'explique Sophie Ismail, dont le blog mode Alerte à Liège est devenu plus qu'un hobby, un véritable mode de vie, "si aux Etats-Unis le sujet n’est pas récent et a fait l'objet d'un article en 2011 dans le New York Times, il n’en est pas de même en Europe. En Belgique, comme en France, qu’un influenceur puisse collaborer avec un agent, cela surprend encore. Le rôle d’un agent étant de développer le business de son client, d’accélérer son ascension, il n’est pas nécessaire d’être une super super star pour être représentée. Le mieux est d’attendre d’être à un stade charnière : celui d’avoir déjà construit une jolie communauté et d’avoir eu de premières belles sollicitations par les marques". Car ce n'est plus un secret: pour les grandes marques, les communautés de followers rassemblées autour des influenceurs sont un marché des plus séduisant, certain(e)s comptant des centaines de milliers de fans sur leurs profils sociaux. "Le rôle d’un agent d’influenceur, aussi appelé manager ou business developer, est similaire à celui d’un agent de comédien ou de mannequin : promouvoir et développer la carrière de son ou de ses (pour les agences) poulain(s). Comment ? En contactant spontanément les marques pour dénicher des opportunités de collaboration (un blogueur reconnaîtra rarement contacter une marque de lui-même et, pourtant, quotidiennement, les marques avec lesquelles je travaille sont sur-sollicitées !) ou répondre aux demandes spontanées des marques". En veillant toutefois à ne pas aliéner les fans, qui ont tendance à ne pas apprécier de voir leurs feeds noyés de publicité.