Les jeunes placent le harcèlement sexuel en tête de l’agenda politique

Communication / News

Plan international Belgique Canon BruxELLES
Plan International Belgique et Canon ont uni leurs forces pour permettre aux jeunes de partager leurs expériences de harcèlement sexuel.
Par le biais de la photographie, les jeunes capturent ce que le harcèlement sexuel signifie pour eux afin de briser collectivement ce tabou. Avec cette vision, les jeunes de BruxELLES se sont rendus au Parlement de Bruxelles, où la résolution sur la lutte contre le harcèlement sexuel dans l’espace public, et en particulier dans les transports publics, a été votée à l’unanimité.
Les jeunes se sont rendus une première fois au Parlement bruxellois en avril 2018 et ont engagé le débat avec les différents partis sur le harcèlement sexuel dans l’espace public. Sur la base des propositions politiques des jeunes, une résolution a été rédigée avec diverses mesures, dont notamment le lancement d’une campagne de sensibilisation sur la manière de réagir lorsqu’on est témoin de harcèlement sexuel. Une campagne de sensibilisation et d’éducation sur le harcèlement sexuel dans les transports publics a également été lancée en collaboration avec la STIB.
Les quatorze jeunes de BruxELLES se sont réunis à Bruxelles pour cerner le problème du harcèlement sexuel par la photographie. « Grâce au soutien de Canon, les jeunes ont appris à s’exprimer de manière artistique et totalement autonome et à ouvrir à la discussion un sujet aussi sensible que le harcèlement sexuel », a encore ajouté Régine Debrabandere. Le projet photographique BruxELLES fait partie du Canon's Young People Programme, une initiative qui enseigne les compétences photographiques aux jeunes et qui utilise les Objectifs de Développement Durable de l’ONU (Sustainable Development Goals) comme cadre pour s’attaquer à divers problèmes mondiaux.
Le projet BruxELLES a été mis sur pied par Plan International Belgique en 2017 avec le soutien du programme Imaging for Good de Canon et d’equal.brussels. Pour ce projet, les jeunes ambassadeurs ont mis l’accent sur l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles. En effet, en Belgique, 60 % des femmes indiquent avoir déjà été victimes de sexisme en rue ou dans les transports publics. Une femme sur deux a même été victime de violence physique en rue ou dans les transports publics. Ces chiffres alarmants, mais aussi leurs propres expériences avec le harcèlement sexuel ont convaincu les jeunes de s’engager en faveur de ce thème.