Les voyants sont au vert à RTL

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Après la RTBF, c’est au tour de RTL Belgium de dresser le bilan de l’année 2015. Malgré quelques faux-départs, en septembre, le groupe privé est satisfait de ses investissements puisque les résultats sont positifs. RTL a lancé une quinzaine de nouveaux programmes, cette année, et dans de nouveaux créneaux horaires. Sur la PRA, le jeu en valait la chandelle puisque RTL passe de 26,7% (en 2014) à 27,7% de parts de marché (all day) en 2015. Sur cette cible des 18-64 ans, la RTBF serait en recul de 21,5% à 20,8%.
« C'est une année où on a pris beaucoup de risque », décrit Stéphane Rosenblatt, directeur de la télévision à RTL Belgium. « Les choses ne se sont pas faites sans difficultés, mais aujourd’hui, nous sommes satisfaits. »
La case du dimanche midi fait partie des chantiers de la rentrée, et après un départ difficile et un travail sur le fond et la forme, « C’est pas tous les jours dimanche », avec Christophe Deborsu, est largement leader depuis 10 semaines. Pour « De quoi je me mêle ! », les choses sont un peu différentes. « C’est un projet au long court qui reste trop erratique. Mais l’émission progresse de 3%, en moyenne de mois en mois », précise S. Rosenblatt. Sur les audiences commerciales, le programme de l'access-prime-time tourne régulièrement aux alentours des 20%. « C’est insuffisant ! », reconnait le directeur. « Mais RTL, qui n’a pas l’habitude de relever ce genre de défi sur la durée, va se donner du temps. La stabilisation de l’émission n’est pas assez rapide, mais l’équipe garde toute notre confiance. »
Stephane Rosenblatt RTL Belgium
Si RTL a beaucoup investi en 2015, quid pour 2016 ? « C’est un choix stratégique accepté par les actionnaires et avec le soutien de Philippe Delusinne. Nous n’avons pas le choix, dans un univers fragmenté comme le nôtre, et avec l’évolution des modes de consommation du téléspectateur. La pérennité des audiences passe par de la production propre, et donc avec un investissement supérieur. » La gestion est plus serrée que du temps de l’âge d’or des séries (2009) où 4 soirs par semaine une série phare faisait les belles audiences de la chaine privée. « RTL n’a pas de gras ! Nous travaillons énormément sur les couts, mais l’actionnaire accepte que l’on investisse même si on joue sur le taux de rentabilité. Il en va de la survie d’une chaine privée premium. »
Stéphane Rosenblatt réagit aux chiffres annoncés par la RTBF lors de son propre bilan, mardi dernier. « Je remercie la RTBF de continuer à considérer que RTL est la référence de leur bilan ! Pour le reste, dans tous les cas de figure la RTBF sera gagnante. Si vous partez d’une case où vous faites 10% et que vous grimpez à 12%, c’est bingo ! Mais pour RTL, ce qui compte, c’est le leadership, et d’année en année, maintenir notre bon niveau sur les audiences commerciales. C’est ce qui m’importe. » conclut le directeur.