L’interactivité, cerise sur le gâteau médiatique ?

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En termes d’interactivité entre une marque et une audience média, que ce soit en ligne ou via les formats classiques, un travail de plus en plus équilibré existe entre régies et éditeurs. Il s’est d’ailleurs accentué avec les contraintes  de respect de l’utilisateur. Deux certitudes dans ce domaine : ce n’est pas parce qu’on fait de l’interactivité que le public va suivre. Ensuite, le clic le plus direct sera toujours  le plus efficace !

En radio ou via des plateformes de gaming, l’interactivité est acceptée et facile. La marque est en contact avec une audience active. Dernièrement, l'équipe F.L.A.S.H, logée au sein du département sales de RMB, a travaillé avec le challenge Tournée Minérale, « on a fait des jeux sympas à l’antenne et ça a marché ! C’est évident, c’est simple, car ça sort directement de la bouche des animateurs», nous explique Dimitri Lemmens, Head of Content & Creativity. Et d’ajouter : « La radio, c’est ce qui est le plus évident mais… Il n y’a pas que ça ! » En effet… comme nous le dit d’emblée Emmanuel Tourpe  « La gamme de l’interactivité est quasi infinie et la créativité peut aller très loin.» Cependant, pour le directeur du pôle audiovisuel d’IPM Group, l’interactivité est plutôt «un service en plus». Edouard De Witte, Directeur Marketing de Rossel Advertising, nous dira plus loin que si l’interactivité au travers des formats publicitaires avait un peu disparu, aujourd’hui les nouvelles technologies permettent de nouvelles interactions, par la caméra et le son notamment.   

Twitch, plateforme privilégiée de l’interactivité 

Dernièrement, F.L.A.S.H a réalisé de belles performances grâce au réseau de Twitch - où l’interactivité est hyper forte - avec des créateurs de contenu. Dimitri Lemmens précise : « nous avons travaillé avec  des streamers qui ont déjà une communauté ; c’est très fort car c’est visuel et, en plus, aussi fusionnel qu’en radio. Si la marque accroche bien avec les streamers, le taux d’engagement peut devenir énorme.» Mais attention, sur Twitch, l’audience ne fait pas de cadeau, la marque doit être solide ! « Là où en radio, on maîtrise les codes, sur Twitch, il faut être blindé et puis c’est pas la même chose de prendre quelqu’un sur antenne avec un standard, un filtre. Quand t’es derrière ton écran, il y a  un risque que ça parte en troll.»  F.L.A.S.H a par exemple travaillé avec Axe dont l’un des KPI importants était de faire parler de la confiance en soi de manière générale, en visant une cible jeune, « ils avaient sorti un jeu avec un super héros qui casse des barrières qui empêchent d’avoir confiance en soi. Nous avons fait du stream live, invité des coachs en séduction, etc. Bref, les codes sont totalement différents, le product placement est très direct mais on ne déjoue pas les codes Twitch, on joue avec ! »

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