Mu-in the city, l’offre culturelle se fait belle

Parce qu’en cinq ans, les habitudes de lecture et les technologies ont évolué, le magazine culturel
Mu-in the city présente une tout nouvelle interface. Un nouveau site donc, accompagné d’une nouvelle ligne éditoriale et une qualité qui, elle, ne change pas.

Mu-in the City est un magazine disponible en ligne et créé il y a cinq ans à Bruxelles. Chaque jour, une équipe de journalistes, photographes et vidéaste y chroniquent l’actualité des arts visuels à Bruxelles, en Belgique mais aussi ailleurs dans le monde. Pointus, passionnés, ces chroniqueurs aiment le mot juste et l’image qui touche. Transmettre en détail ce qu’ils ont vu et découvert dans le monde culturel, tel est leur mantra.

Artiste, entrepreneuse, journaliste, auteure, la fondatrice du magazine est Muriel de Crayencour. Depuis 2014, elle a réussi à développer un réseau d’annonceurs qui lui font confiance et qui comprennent la richesse de son lectorat. Muriel de Crayencour mise tout sur la crédibilité de son projet. « J’ai crée ce magazine parce que je voulais continuer à partager mon enthousiasme pour l’art et des expos en particulier. J’ai passé l’année 2014 à réfléchir à sa viabilité économique en allant voir toutes sortes de structures d’aide. Nous sommes devenus une sprl fin 2015 grâce à deux gros sponsors, dont ING. Le business plan se basait sur les bannières, le sponsor, un shop online et des aides diverses. J’ai fait des erreurs de startup, c’est à dire trop de choses, de manière trop large. Le shop online, notamment, était très mal construit. »

Après quelques adaptations, celle qui est la tête créative et administrative de ce projet y croit encore très fort et a décidé de se concentrer sur le point fort du magazine : le contenu. « On lit Mu-in the city car il y un point de vue rédactionnel intéressant. » À la fois abordable pour le grand public mais, surtout, intéressant pour les connaisseurs, Mu-in the city est un magazine particulier dans le paysage belge. Par son point de vue et sa ligne éditoriale, c’est sans aucun doute le seul en son genre. Le seul à se consacrer entièrement au monde des arts visuels.

Début juillet, l’équipe, enthousiaste, a présenté son nouveau site. La responsable du magazine explique, « il y a cinq ans, quand j’ai lancé le webzine, les habitudes de lecture n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui. Désormais, on n’a plus aucun problème à lire des articles en ligne, confortablement. On le fait même, le plus souvent, via notre Smartphone.» Mu-in the City devient donc plus rapide et plus ergonomique. Et en plus de s’offrir un nouveau look, l’équipe affine sa ligne éditoriale avec la mise en place de quelques nouvelles rubriques, « comme par exemple, une rubrique news qui reprendra des infos rapides et fraîches sur les résidences d’artistes, appels à projets, ... » précise encore Muriel de Crayencour. Le magazine est devenu plus agréable et plus fluide à visiter.

Il faut savoir que Mu-in the city présente un temps de lecture impressionnant. « Les visites, hors rebond, c’est–à-dire quand on élimine les gens qui ne font que passer, le temps de lecture moyen est de plus de 5 minutes. Ce qui est énorme. » Le magazine peut donc se pérenniser, « ce qui me donne aussi envie de continuer, c’est que, il y a trois ou quatre ans, les annonceurs ne voulaient que du clic. Aujourd’hui ils comprennent mieux le média en ligne qui est un magazine de niche. Nous ne vendrons jamais du clic. Nous pensons qu’un contenu de qualité draine une audience de qualité ». Avec Mu-in the city, donc, certains annonceurs sont au parfait endroit pour targetter leur cible !