2018, Apocalypse Marketing ?

Florent diverchy
C’est la question que l’on est tentés de se poser en observant les remous que la nouvelle législation européenne, la fameuse GDPR, provoque dans le microcosme publicitaire belge. Alors que certains paniquent, ont peur de ne pas être prêts à la date fatidique du 25 Mai, d’autres cherchent déjà les moyens de contourner la nouvelle loi, pour continuer les pratiques abusives du passé.
Pourtant, 2018 devrait être enfin le moment de remettre le consommateur au centre des discussions. Quelles mauvaises habitudes avons-nous prises avec les années ? Dans quels cas sommes-nous allés trop loin ? Comment retrouver la confiance des individus ciblés par nos actions ?
La nouvelle législation est l’occasion rêvée pour notre industrie de redorer son blason. Le marketing pré-GDPR a donné naissance aux Listes Robinsons et Do Not Call Me, aux spam filters et aux ad blockers. Comment s’assurer que le marketing post-GDPR ne continue pas dans la même direction ?
La réponse est simple : nous devons (enfin !) nous réinventer. Faire notre autocritique. Reconnaître les pratiques que nous avons créées et qui sont allées trop loin. Reconnaître le droit au consommateur de n’être sollicité que pour des campagnes pertinentes, pour lesquelles il aura donné son autorisation.
Ceux d’entre nous qui échouent dans cette tâche risquent d’y perdre gros. Ceux qui y réussissent, en revanche, deviendront les fers de lance du marketing du futur : un marketing éthique, respectueux et légitime.