2020 restera une année dont on se souviendra longtemps !

Qui aurait cru il y a un an que nous plongerions dans l’époque la plus déstabilisante de notre vie ? Pas grand monde !

Et pourtant, dans cette crise inédite, tout n’est pas à jeter.

Mais dans chaque période difficile il faut voir une opportunité positive.

En mars dernier, notre métier a officiellement gagné le titre de « essentiel » par nos autorités. Parce qu’informer et divertir sont des notions vitales et citoyennes, nous ne pouvions, ni ne voulions nous arrêter. Cela nous a forcé à nous réinventer.

Ce virus aura finalement été un désinhibiteur.

Car qui nous aurait dit un jour que nous nous creuserions à ce point les méninges pour produire des émissions de radio depuis notre domicile ou adapter nos outils afin de continuer à interviewer nos politiques ou infirmières en toute sécurité ?

La chute des investissements publicitaires fait peur et nous souffrons financièrement. Les petites structures comme les radios régionales ou locales sont en danger. Cela nous pousse dans nos derniers retranchements. Nous challengeons notre modèle et reconsidérons nos méthodes, moyens et stratégies. Comment faire mieux avec moins ?

Nous travaillons autrement, de manière plus solidaire et sommes devenus sans doute plus efficaces.

Aujourd’hui, les équipes acceptent de faire des concessions, des efforts et des lendemains difficiles pour privilégier un projet et des emplois.

Grâce à elles, la radio est plus forte, souple et crédible. Elle s’écoute plus que jamais partout et tout le temps sans avoir jamais perdu en qualité. Juste pour savoir et se divertir.

Pour tout cela, nos efforts valent bien la peine.