Et si on mettait notre égo de côté ?

Aussi fine soit notre connaissance de l’utilisateur, elle ne pourra jamais intégrer l’ensemble des facteurs qui régissent le quotidien jusqu’à l’achat.
Les outils à notre disposition aujourd’hui, tel l’algorithme de Facebook, y apportent une précision qui bouleverse le marché global.

Leur accessibilité contribue à l’émergence des notions de start-up, scale-up, en permettant une rentabilité à court terme.

Quelle que soit la taille de l’annonceur, il ne s’agit plus d’être simplement présent. Il faut apporter une pertinence qui arrêtera le scroll. Qui donnera envie de visionner le message. Une image, une vidéo ou un texte qui fixeront l’attention.
Il est fou de penser qu’une seule idée, aussi brillante soit-elle, provoquera ce « stopping power » sur toute l’audience. Et ce n’est pas une mauvaise nouvelle.
La puissance de l’outil est telle qu’il nous faut l’exploiter à sa juste mesure.
Pourquoi chercher l’Idée qui fera fonctionner la campagne, quand nous pouvons en tester une infinité ?
Pourquoi investir un budget média conséquent d’un coup, quand plusieurs approches réduites peuvent être testées d’emblée et, par itérations, être améliorées constamment jusqu’à obtenir un résultat performant ?

La créativité est bouleversée par des impératifs de pertinence. Les budgets sont plus limités, morcelés par des annonceurs qui doivent être partout, tout le temps.
Elle impose de mettre nos egos de côté, pour se focaliser sur un contenu qui fonctionne.