Evoluer ou disparaître
Une statistique entendue dernièrement m’a interpellé : 52% des sociétés qui étaient dans le Fortune 500 en 2000 ont maintenant disparu. Après tout, les sociétés commerciales étant composées d’organismes vivants, il n’y aucune raison pour qu’elles ne subissent pas les lois de l’évolution révélées par Darwin. Et dans ce processus, ce ne sont pas forcément les plus forts qui survivent, mais bien ceux qui peuvent s’adapter en fonction de l’environnement changeant.
Deux impératifs donc pour survivre : 1) comprendre les changements à l’œuvre dans son marché et 2) constamment adapter son offre pour rester relevant. La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui toute l’information se trouve à quelques clics de nous, nos comportements sont de plus en digitalisés, notre environnement connecté, les savoirs partagés gratuitement en ligne de par le monde. Plus que jamais, les compétences-clés seront donc d’utiliser les technologies pour donner sens aux données, les valoriser, les mettre en lien de manière créative, mais aussi de rester curieux et de chercher en permanence à remettre en question ce qui semble immuable. Le défi reste de transformer les analyses en action, d’oser apporter des changements parfois à la marge, parfois plus fondamentaux, d’essayer sans cesse et de revisiter son business modèle tout en continuant à délivrer les résultats attendus.
In fine, même si ce sont les technologies qui apportent à la fois les « disruptions » et les solutions pour demain, je reste frappé de ce qu’elles restent insignifiantes si elles ne sont pas pilotées par des humains qui leur donnent sens et qui, surtout, décident consciemment de changer avec discipline, audace et dessein.
Jean-Benoît Van Bunnen