L’UNION FAIT LA FORCE... DE LA DATA
La DATA, sera certainement un des éléments essentiels dans la construction d’une relation ; dans l’élaboration d’une stratégie commerciale et pour un dialogue pertinent avec vos clients et prospects. Ces données clients ou utilisateurs c’est déjà une des forces majeures des actuelles GAFAM et autres BATX asiatiques. Sur le net, chacune de nos interactions digitales génère des données. Déjà amorcé via le GDPR et prochainement via le règlement e-Privacy, demain les consommateurs demanderont un contrôle et une connaissance de l’utilisation de ce que les ‘tiers’ font de leurs données. Malheureusement l’effet pervers de l’implémentation et de la mise à niveau du GDPR est chronophage, parfois difficile à implémenter et rend frileux les annonceurs historiques. La situation profite encore plus à Google et dans une moindre mesure FB en termes revenus publicitaires.
Dans ce dessin quelque peu noir l’initiative DaviD, (Pebblemedia, IPM et ProduPress) apparait comme la bonne nouvelle. Depuis feu @dnet, il aura fallu 20 ans (@dnet la première régie des éditeurs créée en 1998 comprenant Rossel, Roularta, le FET, L’Echo et Les Pages Jaunes) pour revoir un regroupement de l’inventaire et de data de la part d’acteurs nationaux (Avec aujourd’hui des contraintes techniques beaucoup plus compliquées.) A l’instar de la France et d ‘autres pays européens, cette Marketplace nationale propose une offre digitale Premium crédible. Ici aussi ces data belgo-belges, (comportementales mais surtout déclaratives) vaudront de l’or.
Restera à confirmer l’écosystème mis en place (la clé de répartition des revenus) et à rendre rapide et direct l’accès aux propositions commerciales, à l’inventaire disponible, à la segmentation et à la granularité des données. Mais surtout une interface aussi conviviale et aisée que sur les plateformes des GAFAM.
Gageons que l’initiative DaviD sera fructueuse et renforcée par l’arrivée d’autres acteurs qui pourront garantir une offre nationale en plus forte. Ceci dit sans aucun esprit nationaliste. Car la concurrence outre atlantique raflant plus de 70 % des investissements publicitaires digitaux en Belgique, reste à mon sens une hérésie. Les annonceurs, éditeurs de sites, agences, Centres Media et autres acteurs publicitaires ont ; au niveau de notre petit écosystème publicitaire belge ; encore une belle carte à jouer !