The Great Resignation?
Arnaud, Charlotte, Pieter et Manuel, Joanna, Mathieu, Daniel, Arnaud, Tom et Geert, Yasmien, Kenn, Barbara, Britt... juste une petite liste de personnes qui ont changé d'employeur ces derniers temps. Ou ont commencé à travailler pour leur propre compte. S'agit-il d'une expression de « The Great Resignation" au niveau belge ? Est-ce un signe que les annonceurs et les agences se réinventent vraiment ? Devrions-nous attribuer tous ces changements au hasard ? Ou est-ce que ça a toujours été comme ça ?
Au-delà des clichés qui trahissent un cynisme ambiant, un hyper optimisme lassant ou une apathie mortelle, il est clair que la période de corona suivie d'une guerre absurde sur le continent national (mais toute guerre n'est-elle pas forcément absurde ?) ont entraîné des trous dans la toile, des coups de canif sur le tableau. Et voilà notre carrière bien dessinée, plein de tâches. Un point positif : nous avons appris (une fois de plus) à apprécier la valeur de la "vraie vie" et des "expériences de vie".
Et maintenant quoi ? Nous faisons toujours la même chose, mais d'une manière différente, a expliqué le PDG d'une institution bancaire bien connue de chez nous, en expliquant comment son entreprise avait digéré (avec succès) les crises précédentes. Ou devons-nous vraiment tout changer, au profit du climat, de la durabilité, de la diversité, etc... C'est-à-dire de l'environnement, du social et de la gouvernance (RSE) ? Mais aussi : Faut-il s'attendre à une longue période d'instabilité politique, économique et/ou financière ? Déflation, récession, baisse du pouvoir d'achat, pessimisme ?
Ou notre résilience s'avère-t-elle si intrinsèquement forte que "nous" y arriverons ? Le "nous" est entre guillemets. Parce que même si "on" s'en sort, il y a toujours des victimes : socialement, mentalement ou financièrement. Et ce ne sont pas toujours des personnes qui sont très éloignées de nous.
Et donc : comment faire des campagnes qui reflètent ce que nous voulons faire dans ce monde ? Une réflexion à mener avant que l'automne commercialement intéressant ne pointe son nez, après une pause estivale méritée.