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Les fédérations professionnelles et entreprises qui forment ensemble la filière belge du papier, c'est-à-dire les propriétaires forestiers, les industries graphiques, de fabrication et de récupération du papier et du carton, s'engagent à prendre des mesures contre le changement climatique. Elles signent aujourd'hui, à l'occasion de la conférence 'Circularité et bio-économie' organisée à Bruxelles, une nouvelle charte environnementale, afin de se profiler en tant que leaders pour un avenir de l'industrie plus propre et plus respectueux de l'environnement. Or cela répond aux attentes de la population, car près de 2 Belges sur 3 regrettent que l'environnement continue de se détériorer et attendent de l'industrie belge qu'elle consente davantage d'efforts.

Le Paper Chain Forum (PCF), qui représente tous les maillons de la filière belge du papier, fête aujourd'hui le 10e anniversaire de sa Charte environnementale en prenant un nouvel engagement pour les 10 prochaines années. L'un de ses aspects clés tient au renforcement de l'efficience énergétique de la filière au niveau de la consommation d'énergie, des rejets de CO2, de l'emploi de matières premières renouvelables, de l'éco-design et de la collecte de vieux papiers et cartons.

logo pcfCes efforts s'avèrent salutaires. D'après une enquête menée pour le PCF auprès d'un échantillon représentatif de la population belge, il semble que celle-ci estime peu probable que la société soit un jour respectueuse de l'environnement sans effort supplémentaire des entreprises et des secteurs industriels. 2 Belges sur 3 sont très préoccupés par le climat et l'environnement et considèrent même que la situation va empirant. 8 répondants sur 10 estiment qu'une industrie propre doit être une priorité majeure et pensent que les entreprises devraient consentir davantage d'efforts. Selon 60 % des répondants, arriver à terme à une industrie circulaire, qui n'utiliserait plus de matières premières fossiles comme le pétrole et le gaz, mais uniquement des matières renouvelables comme l'éolien, l'hydraulique et le bois, est irréaliste.
"La filière belge du papier se fixe comme objectif de renforcer encore sa part dans la bio-économie, dans laquelle elle est pionnière en utilisant la fibre de bois comme ressource renouvelable. Aujourd'hui, cela s'exprime aussi, entre autres, en affectant de nouvelles applications de la lignine du bois dans l'industrie chimique, pharmaceutique et cosmétique. Championne du recyclage des vieux papiers, la filière est un exemple de circularité. Et en y ajoutant l'aspect bioéconomique, elle est au carrefour de l'industrie de demain. Nos nouveaux objectifs écologiques renforceront encore notre rôle à l'avenir", explique Firmin François, président de l'ASBL Paper Chain Forum.

7 répondants sur 10 seraient d'avis que la situation de l'environnement pourrait s'améliorer si l'industrie faisait des efforts supplémentaires adéquats. Concrètement, les Belges espèrent surtout davantage d'actions concrètes au niveau du recyclage des produits et d'une plus longue durée de vie (50 et 41 %) ainsi que d'une baisse des déchets (30 %).En éditant sa nouvelle Charte environnementale, la filière belge du papier répond à ces aspirations. Pionnière en matière de circularité et de bio-économie, elle veut être un exemple d'industrie fonctionnant presque intégralement selon les principes de l'emploi des matières premières renouvelables, d'une réduction maximale des déchets, de faibles rejets de CO2, d'une consommation d'énergie modérée et de recours à des processus de production innovants.D'après l'enquête menée en Belgique, il semble que les efforts déjà enregistrés soient favorables à la réputation du papier et du carton. 8 personnes interrogées sur 10 assurent que les coups de collier supplémentaires pour récupérer et recycler davantage de papier, pour n'utiliser que du bois provenant de forêts soumises à une gestion durable et pour rendre les produits en papier plus écologiques contribuent à améliorer leur opinion envers ce dernier. 70 % reconnaissent que la fabrication de papier est devenue plus propre ces dernières années. Près d'une personne sur deux est persuadée que le papier et le carton sont des matériaux écologiques grâce à l'emploi d'une matière première de base renouvelable, la fibre de bois.
"Nous sommes particulièrement fiers que les fédérations, les entreprises et les 40 000 salariés de la filière du papier s'engagent à accentuer leurs efforts pour lutter contre le réchauffement climatique. Avec sa nouvelle Charte environnementale, notre filière montre sa volonté et son ambition à fournir plus d'efforts en faveur de l'environnement", conclut Firmin François, de Paper Chain Forum asbl.