PUB Mag : « D’abord sœur et frère avant d’être co-actionnaires ! »

Entre Julie et David Vandenbrande, la sœur et le frère, ça tourne bien rond dans les couloirs de Carré Associates. Une histoire familiale de longue haleine. Puisque ces deux enfants ont racheté l’agence à… leurs parents ! 

Dans quel contexte avez-vous pris la succession de vos parents à la barre de Carré Associates ?

Julie Vandenbrande - Nos parents, qui ont créé l’agence en 1986, l’ont définitivement quittée voilà cinq ans. Nous avons racheté la société à ce moment-là, mon frère et moi, avec Isabelle Gérard, qui y était déjà employée depuis une vingtaine d’années.

David Vandenbrande – En même temps, on peut aussi dire que les choses se sont faites progressivement. Nous avons commencé par dépanner à l’agence, puis nous y sommes définitivement restés.

Quand travail et vie familiale sont à ce point interconnectés, est-ce possible de parler d’autre chose que de boulot lors des repas de famille ?

D.V. - C’est dur. Même si nos conjoints respectifs aimeraient bien que l’on parle d’autre chose de temps en temps.

J.V. – Cela dit comme nos parents ne sont plus du tout impliqués dans la société, logiquement, nos discussions avec eux ne tournent plus uniquement autour du boulot. Nous retrouvons des discussions plus habituelles autour de la table.

D.V. - Mais le gros avantage de causer boulot en dehors du bureau est que l’on ne doit pas organiser formellement des réunions pour se voir. On peut parler à d’autres moments. Ce qui aide bien souvent à dédramatiser certaines choses.

Cela a toujours été clair que vous succèderiez à vos parents ?

J.V. - Je ne me suis en tout cas jamais posé la question. J’ai toujours considéré, presque naturellement, que je prendrais la relève de mes parents. Je n’ai même pas terminé mes études et j’ai commencé à travailler chez Carré, obtenant finalement mon diplôme en cours du soir.

D.V. - Moi, j’avais fini mes études. Je crois qu’à la base, nos parents ne souhaitaient pas que l’on reste dans la société. Ils ne nous ont en tout cas obligés à rien.

 

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