Enfin une bonne nouvelle pour le secteur de l'événementiel ?

Le centre d’expertise Public Impact de la  Haute Ecole  KdG  surveille l’impact de la crise du coronavirus et a ainsi mené une deuxième enquête auprès de 1.000 Belges. L'enquête est une initiative d'Experience Magazine, de l'Alliance des fédérations belges de l'événementiel, du FmiV, de VISITFlanders et EventFlanders.

Bonne nouvelle pour le secteur de l'événementiel : deux visiteurs sur trois sont convaincus que les organisateurs rendent leurs événements aussi "coronaproof" que possible. Pour de plus en plus de visiteurs, les masques buccaux sont une condition de base pour participer aux événements. D'ailleurs, près de 80% ne se rendent pas à un événement si le personnel n'en porte pas. Et près de 70% ne s’y rendent pas si les visiteurs ne sont pas obligés de le porter. "La distanciation sociale lors des événements est également importante pour les visiteurs," déclare le chercheur Jolien Vangeel.

Les événements manquent et beaucoup désirent plus d'événements. Jolien Vangeel souligne également que les organisateurs doivent continuer à planifier et à organiser de manière sûre, car c'est ce que les visiteurs désirent. Deux visiteurs sur trois sont convaincus que les organisateurs organisent des événements sûrs. Afin de se faire une idée de la sécurité COVID d'un événement spécifique, les organisateurs utilisent depuis le 1er juillet le COVID Event Risk Model (CERM). "Le CERM monitorise et sert en même temps de guide pour organiser des événements en toute sécurité," explique la responsable du centre d'expertise Christine Merckx. "Cela offre aux organisateurs une certitude et une perspective. Les sociétés d'événementiel osent à nouveau organiser. Près de la moitié des organisations travaillent à des événements qui se déroulent encore cette année. Six organisations sur dix travaillent à des événements qui auront lieu en 2021. Ils attendent même avec impatience l'année 2022 : une organisation sur cinq organise ou fournit un ou plusieurs événements cette année-là."