Quand ces écoles vous parlent de leur taux d'employabilité ...

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Dans le prochain numéro du magazine PUB, vous retrouverez un focus spécial rentrée scolaire. Au menu ? Des professeurs qui parlent de leur école et des anciens élèves qui parlent de leur métier. Pour vous donner l'eau à la bouche, Eric Maquet, Directeur du CAD, Barbara Claeys, Directrice de l’ECS Bruxelles et Jean-François Raskin, Administrateur général de l’IHECS, vous parlent des masters et du taux d'employabilité de leur institution. Voici ce qu'ils ont à dire ... 

PUB : Quels sont les masters qui vous démarquent ?

Eric Maquet : "Nous avons créé une section en fashion & textile design et ensuite, viendra le deuxième cycle (master). Nous ne prévoyons pas directement les 5 années évidemment, nous le mettons en place au fur et à mesure. Le motion design, c’est une spécialisation d’un an pour quiconque veut se spécialiser en motion design, après un bachelier, ou un master. Il faut quand même quelques prérequis. Donc tout ça c’est déjà très bien, il y a du boulot (rires)."

Barbara Claeys :  "Le master en digital est né il y a déjà 11 ans. Dans les filières digitales on a deux orientations : la communication digitale et le webmarketing/e-commerce. Ces deux formations sont designées en un an et on peut les cumuler. On les a formatées de façon à ce que les étudiants soient insérés le plus possible dans le milieu pro car les métiers du digital évoluent à la vitesse V V’ et que rien de tel que d’avoir les mains dans le cambouis.

Tous nos titres sont certifiés par l’état français, donc quand on met des choses en place, il faut que les certifications derrière suivent. On pourrait faire un tas de masters, mais à un moment donné, il faut tenir compte des spécificités du marché. Il y a un an, on a créé un master en Green Management. Il peut être suivi de partout mais il est piloté depuis Nice car c’est le directeur de Nice qui l’a mis sur pied avec Audrey Pulvar, une journaliste française. C’est un nouveau master car on se rend compte que tout ce qui est transition écologique et solidaire est une réalité dans le monde des entreprises.

On a un tout nouveau bébé aussi: c’est le programme sport-études. En Belgique, il y a très peu de choses qui sont faites pour les sportifs de haut niveau, pour ceux qui se lancent dans une carrière semi-pro. Et donc on a mis en place un cursus en deux ans, très flexible, qui va permettre à l’apprenant sportif de moduler et de pouvoir suivre les cours quand ça l’arrange."

Jean-François Raskin : "Nous sommes en train de mettre en place un certificat en management d’artistes, qui n’existe pas en Belgique pour l’instant. Au sein de l’Ihecs, on a créé un lieu culturel qui s’appelle le Loft 58 et qui accueillera une série de concerts et de spectacles et en priorité des jeunes talents de l’Ihecs. Il y a un projet qu’on développe aussi avec la Solvay Business School et avec HEC Montréal, qui est un executive master en management des médias, qui se fera en partie en Belgique et en partie à Montréal, un gros programme qui sera présenté au mois de septembre, à l’ensemble des patrons de médias en Belgique. Tout ça prend place et va se concrétiser au fil du temps."

PUB : Quels sont les débouchés en sortant de votre école et le taux d’employabilité ?

Eric Maquet : "On a fait une enquête et, depuis des années, 98% des diplômés du CAD trouvent du travail en moins de 4 mois après leur diplôme. Ça c’est mon seul but, c’est de former des jeunes qui seront recherchés par des agences de communication, de motion design, …"

Barbara Claeys : "Après les trois premières années, en termes d’insertion professionnelle, on a un bon 70% et une fois que les étudiants se spécialisent, on monte à des 80-90%. Dans des filières digitales, comme la communication digitale, ou en web marketing/e-commerce qui sont des programmes en stages alternés, là on fait pratiquement 100% de conversion.

Beaucoup vont en agence, dans des start-up, chez l’annonceur, il y en a pas mal qui lancent leur business, on sent leur envie d’indépendance. On constate aussi un engouement pour des boites qui font sens, où ils se sentent intégrés, et à l’aise avec les valeurs de la boite. La com et le digital finalement, ce sont des compétences qui sont utiles et actives dans n’importe quel secteur et structure d’activité. Ce sont des métiers très polyvalents.

Notre réputation nous précède, quand un étudiant vient en digital chez nous, il a un stage assuré. Il y a une vraie demande et une vraie pénurie de profils dans les métiers du digital."

Jean-François Raskin : "Ça dépend des masters, on a des masters comme la publicité ou les RP, dont le taux d’insertion professionnelle avoisine les 100%, avec parfois des étudiants qui signent des contrats avant même d’être diplômés. Il y a des masters plus compliqués évidemment, comme en event, à cause du contexte. On a aussi beaucoup d’étudiants qui créent leur propre entreprise, ou événement. En journalisme, c’est toujours un peu compliqué aussi, mais beaucoup d’entre eux sont autoentrepreneurs, intègrent ou créent de nouveaux médias comme Médor, etc. En communauté française, nous avons aussi le seul master en communication média, nous avons travaillé en collaboration avec l’UCL. C’est un master qui est essentiel, mais les débouchés restent rares, car c’est une profession qui n’a pas de réel statut en quelques sortes.

On a aussi un master en animation socio-culturelle et éducation permanente qui fonctionne très bien avec des étudiants très intéressés et très intéressants, très riches en termes de réflexion. Il n’est pas rare que l’on retrouve ces étudiants-là dans les secteurs culturels, et là aussi il y a un taux de mise au travail qui est assez important. Maintenant, bien souvent, ce sont des étudiants qui ont un projet de vie derrière. Ils font tout pour y arriver, et donc n’acceptent peut-être pas n’importe quel travail."

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