Quelle vision pour la télé de demain ?
Quand toutes les régies des télévisions nationales se serrent les coudes, cela donne une matinée sous les couleurs de « Tell A Vision ». Le média télévision se devait de rassurer le marché, donc les annonceurs et les agences médias sur sa bonne santé et son efficacité. Parmi les intervenants, nous avons épinglé l’analyse lucide et impertinente de Thierry Tacheny, ex ceo de SBS et actuel de Divedia Consulting. Pour ce dernier, la panique n’est pas de mise. La télévision reste bien le seul média qui trône au milieu du salon et qui, même si le modèle de la télévision linaire semble avoir pris 20 ans dans les gencives, présente des revenus publicitaires encore en hausse de +4% et qui représentent 85% du P&L. Pour le co-créateur de Peaktime, logiciel qui a fait la joie des directeurs de programmes télé et permettait de visualiser simultanément les programmes de plusieurs chaînes synchronisés avec leurs courbes d'audience, le futur de la télévision doit se construire en deux temps. A côté de son offre linéaire, la télé doit élargir sa fenêtre d’exploitation des programmes à 7 jours minimum. Et de s’inspirer de l’exemple anglais de Sky et de son outil Adsmart, qui permet de cibler le téléspectateur. Les opérateurs télé doivent rassembler leurs contenus et leurs offres commerciales sur des plateformes premium, communes et partagées. Objectifs de cette approche : repousser l’offre OTT qui se généralise hors de nos frontières, mais aussi chez nous grâce à Netflix. PUB vous propose de vous plonger dans l’analyse de Thierry Tacheny. Une vision très claire de la télévision de demain, qui passe par une digitalisation accentuée de l’approche et une fédération des outils: I hate TV par Thierry Tacheny