Redéfinir le bonheur

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Marketeur patenté, brand evangelist et surtout praticien en écosophie, Grégory Pouy accompagne les marques sur le chemin d’une métamorphose salutaire. Auteur d’ «Insoutenable Paradis», il plaide et agit pour changer le paradigme de l’après-guerre. Redéfinir le business est à la portée de tous.

Dans votre livre, il est question d’être en harmonie avec laTerre, est-ce possible que le marketing soit aussi un jour en harmonie avec la terre et avec les hommes?

Je pense qu'il n'a pas le choix: Oui. Une entreprise est pour moi une structure qui doit servir sa communauté à court et long terme. Elle doit prendre en considération la Terre et se connecter à la Terre. On est dans la vision des années 70 de Friedman, ensuite avec l'élection de Thatcher et de Reagan, l’objectif est devenu la maximisation des profits. Cette idée n'a que 50 ans et mise en perspective avec l'histoire de l'humanité et de la planète, c'est ridicule de penser de cette manière-là. Ce qui s'est passé ces 50 dernières années constitue plutôt une anomalie en regard de l'histoire de l'humanité.

Il faut donc réinventer le business ?

Nous n’avons pas le choix. C’est une bonne nouvelle au final et c'est tout-à-fait faisable. On a parlé pendant des années de raison d'être avec le fait de différencier le why du how et du what et cette fois-ci, c’est pour de vrai. Il y a des entreprises -pas toutes- qui seront obligées de revoir complètement leur fonctionnement en se concentrant sur leur why: leur raison d'être. On peut, comme ça, redéfinir son business. On peut imaginer par exemple que le groupe L'Oréal dont la raison d'être est grosso modo ‘permettre aux personnes d'avoir plus confiance en elle’, qui ne se fait que par l'extérieur et grâce à des produits de beauté, créera autre chose. On peut donc complètement repenser les business. Cette approche est évidemment radicale. Prenons l’exemple d’Interface–acteur mondial de la moquette-qui a pris la décision d’avoir 0 impact carbone il y a 20 ans et y est arrivé. Ce sont quand même majoritairement des produits pétrochimiques à la base de ces tapis et moquettes. Interface utilise pas mal de matières recyclées, l’entreprise a réduit les gâchis à tous les niveaux. Elle récupère notamment des parebrises dans les casses, achète des filets de pêche endommagés à des pêcheurs ... Tout ça pour fabriquer de la moquette. De cette façon, elle aide également ces gens. C'est un cycle extrêmement positif. Si une boîte comme Interface peut le faire je pense que c’est à la portée de n'importe quelle société avec du leadership.

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Psst, le nouveau numéro, spécial 45 ans, sort demain (ou aujourd'hui pour les plus chanceux d'entre vous !) Stay Tuned...