Roularta Media garde les seniors à l'oeil...

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Capture d’écran 2015-08-21 à 11.24.55Que pensent les seniors? Et comment les marques peuvent-elles atteindre cette cible? Car les seniors, s’ils ont de l'argent, réagissent autrement que les consommateurs plus jeunes. Roularta Media, fort d’une étude sur les seniors, a organisé un séminaire Thinktank 50 Plus, estimant qu'un débat était nécessaire. Parce qu'il n'existe pas une seule réponse à la question, la régie a convié plusieurs personnes, estimant que la multiplicité d'opinions peut conduire à de nouvelles idées. Parmi ceux qui ont répondu à l'appel: Dirk Schyvinck (Febelmag), Françoise Jehin (Space), Eve Beyaert (Storck), Frédéric Devos (Velux), Anne Vanderdonckt (Plus Magazine) et Philippe Warzée (PUB).
Parmi les problématiques abordées, PUB en a épinglées quelques-unes. Faut-il ainsi prévoir des créations adaptées aux seniors ? Pour Dirk Schyvinck, « Montrez les gens tels qu’ils sont c’est aussi le succès d’une création réussie ! » Frédéric Devos souligne que « Les 50 + ce sont des parents de jeunes enfants mais aussi des grands-parents. C’est à dire qu’on trouve des personnes qui sont dans des différentes catégories de tranches d’âge. Je connais des moins de 35 ans qui sont plus âgés que des plus de 55 ans ! »
Pour Philippe Warzée, il semble que le segment 50+ ne tient pas la route : «Si on créait les 50 Moins, on aurait un bébé qui vient de naître et une femme de 49 ans. Or il n’y a pas de communication globale sur cette cible ! Pourquoi donc en orchestrer pour les 50+ ? Face à une cible adulte, il faut naviguer à vue, il faut connaître son consommateur, communiquer avec lui, interagir avec lui. Tout le monde ne peut pas être Coca-Cola, qui dans ces grandes campagnes mélange toutes les générations et les couleurs.»
Est-ce que les séniors sont plus difficile à convaincre ? «Ils ont quand même le réflexe de s’informer, de voir s’il y a une vraie valeur ajoutée. Ils ont en plus de vrais besoins liés à leur âge, un besoin de plus de confort, de services, de visibilité… Ca peut parfois coincer car ils n’ont pas toujours sur le marché ce qu’ils auraient envie d’avoir, » souligne Françoise Jehin.                                                                                                                            Quant à savoir si les annonceurs doivent utiliser un vocabulaire adapté au 50+ ? « Les mots positifs sont toujours les bienvenus. Les mots confort, bien-être, ont plus tendance à accrocher. Ces gens ont envie de se faire plaisir et ont souvent les moyens de le faire, » explique Eve Beyaert.
En résumé, il ne faut certainement pas stigmatiser les seniors, mais bien éliminer les clichés. Les 50+ représente un groupe très, trop grand !? On parle de deux générations, de 50 à 100 ans. Et les 50+ peuvent être parents d'enfants jeunes ou déjà grands-parents... Une sacrée différence! Un conseil pour les marqueteurs: utilisez d'autres arguments que pour les jeunes et la juste terminologie. Mais pour cela il faut bien connaitre vos consommateurs.
Pub vous propose de visionner le débat du Thinktank 50 Plus.