So Soir se rapproche des lecteurs du Soir

 

Depuis le 28 janvier, Le Soir s'accompagne d'un nouveau supplément lifestyle : So Soir. Ingrid Van Langhendonck, responsable de la rédaction, nous en dit un peu plus sur les objectifs de ce nouveau magazine. À priori, ce n'est pas évident de faire la différence dans l'univers lifestyle, "dans ce créneau, on fait tous la même chose". Mais So Soir entend bien se démarquer avec un magazine original. Comment ? "Nous voulons nous rapprocher du profil du lecteur du Soir, être plus en phase avec son identité. Nous travaillons sur des sujets qui ne sont pas excluants ou trop pointus mais plutôt sur des thèmes inspirateurs, des interviews de prescripteurs,... Nous voulons qu'en fermant le So Soir, le lecteur soit inspiré, qu'il ait envie de bouger !" So Soir veut faire partie de la vie quotidienne de ses lecteurs.

Ingrid Van Langhendonck s'est dite particulièrement heureuse de la nouvelle rubrique "Vu de Flandres" qui donne la parole aux journalistes et experts flamands sur ce qui est tendance au nord du pays. Aussi, les conseils restaurants (incontournables dans un magazine de cette veine) sont donnés non pas uniquement par un expert en gastronomie  - Carlo de Pascale - mais aussi par la piquante Florence Hainaut. "Nous aimons sa personnalité, elle est franche, elle a de l'esprit. C'est selon nous une manière originale de s'adresser au lecteur dans ce domaine." Voilà, c'est ça, c'est sur le ton que le magazine veut renforcer sa marque.

Par exemple, sur le web, le site a été entièrement revu. Les sujets traités jouent d'une autre temporalité, forcément, par rapport au print qui propose des sujets dont l'espérance de vie est bien plus longue. De manière générale, "notre objectif n'est pas un objectif chiffré, on m'a demandé de créer un univers agréable avec du contenu intéressant, ainsi les annonceurs auront envie d'en faire partie - nous restons un outil pour générer des revenus, il ne faut pas le nier - mais nous ne sommes pas un magazine de régie comme cela a pu nous être reproché."  Concernant le native advertising auquel le magazine est tout à fait ouvert, il sera l'occasion d'un "laboratoire" mais cette partie de travail revient au département marketing et non à la rédaction qui se concentre sur la qualité de contenu du magazine. Olivier De Raeymaeker, directeur Général Adjoint du Soir conclut à ce sujet : "Le native advertising fait partie des développements actuels de la publicité. Cette tendance est aussi valable pour So Soir. Il est cependant à noter que la rigueur éditoriale du journal Le Soir s’applique pleinement".