Spread a little maxusness

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La garde bleue, le Maxus Squad, ou même une secte ? PUB a rendu visite à l'agence média Maxus, où chacun est le créateur du modèle Maxus, résumé par le terme #maxusness. - Wim De Mont
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Impossible d'avoir manqué la nouvelle en décembre : Proximus construit un écosystème de communication et médias en partenariat avec SILK. Le nouvel écosystème se compose de Famous Grey comme partenaire stratégique / créatif à la tête de l'écosystème, de Maxus comme partenaire média, de Prophets comme agence créative digitale et d'Altavia Act en tant que responsable du packaging et de la communication points de vente. L'occasion pour PUB de rendre visite à Maxus, qui fait partie du GroupM. Mais avant d'entamer la discussion, nous sommes tenus de jouer une partie de ping-pong. En effet, le sport est important ici, comme nous le verrons plus tard dans cet article.
Maxus est une jeune entreprise, explique Els Thielemans, CEO de Maxus et une des quatre young potentials qui, voici maintenant six ans, ont pris la tête de Maxus, lancée en Belgique en 2009. Trois des quatre jeunes potentiels nous rencontrent dans les bureaux de Maxus à Auderghem. Britt Luyten, chief client officer, et Sébastien Reps, head of digital & data, sont assis aux côtés d'Els Thielemans. Joke De Block, head of communication planning chez Maxus depuis octobre 2017, est également présente.
Le courant est immédiatement bien passé en 2013 entre les jeunes potentiels, qui ont ressenti l'envie de travailler ensemble. C'est justement cette dynamique qui a permis à Maxus de se différencier des autres agences média, poursuit Els Thielemans. Le petit groupe de l'époque s'est élargi pour atteindre environ 35 membres. « Mais nous avons conservé la motivation et la passion du groupe de départ », souligne-t-elle. « D'une façon qui accorde à chacun les coudées franches : ici, chaque individu peut contribuer à façonner Maxus. » En d'autres termes, la mentalité de start-up reste bien ancrée. Avec une attitude ouverte, sans grand plan quinquennal.
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Maxus le bêta-testeur
Ce qui a bel et bien changé : les questions des clients et, bien entendu, la façon de travailler en interne, explique Sébastien Reps. « La communication interne ne s'effectue presque plus par e-mail, mais par le biais d'une plate-forme. Les documents qui font l'objet d'un travail de groupe, l'installation d'un logiciel de gestion de projets... Tous ces éléments sont employés à plus large échelle au sein du GroupM (auquel appartient également Mindshareen Wavemaker, ndlr.). » Mais Maxus en est le bêta-testeur, en réalité, continue Sébastien Reps. Pour les clients, on utilise la [m]Platform, que ce soit pour le domaine de l'analyse, de l'activation ou de la création de rapports. De même que pour le développement local d'outils en ligne et hors ligne. Un des rôles importants est réservé à [m]Response, indique Britt Luyten : « Il s'agit d'un projet d'envergure pour 2019. Nous testons chaque campagne, à moins que le client ne refuse explicitement. Ces tests vont plus loin que les GRP habituels, nous mesurons les KPI en matière de marketing et de publicité. »
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Qui fait quoi ?
Les diverses agences au sein du GroupM essaient de ne pas se faire concurrence. « Pendant les pitches, nous parlons entre nous et nous nous demandons quelle agence est la plus adaptée », affirme Els Thielemans. L'expérience, la connaissance du secteur, les affinités avec l'ADN de l'annonceur... Maxus reste cependant la grande spécialiste des médias. « Bien sûr, nous sommes également des consultants, et nous accordons beaucoup d'importance aux données », déclare Britt Luyten. « Mais nous nous concentrons avant tout sur les médias, et nous croyons fermement en la collaboration, par exemple avec des agences créatives. Je pense réellement que les agences créatives aiment travailler avec nous parce que nous ne nous engageons pas dans une lutte pour savoir qui est le plus grand consultant. Même si nous avons aussi des clients qui ne recourent qu'à nos services de consultants. »
Et qu'en est-il de l'organisation interne ? Il y a des « chefs » et des « supérieurs », mais les frontières sont floues. « Nous sommes une équipe », précise Els Thielemans. « Nous ne pensons pas vraiment en termes de départements, ni même d'équipes clients. » Nous le constatons lors de notre visite après cet entretien : l'équipe partage un seul espace, où se trouvent également les bureaux de l'équipe de gestion. Un détail intéressant : tout le monde change de place tous les trois mois. Parfois, les nouveaux sont mis ensemble pour qu'ils apprennent à se connaître. Parfois, les groupes se forment par client, il n'y a pas de règle fixe. Étant donné que la télévision et même la radio ont désormais également un volet numérique, les départements strictement délimités sont obsolètes. « Mon groupe se compose de huit personnes, mais en fait, tout le monde s'occupe aussi de l'aspect numérique », explique Joke De Block.
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Le grand pitch
Le sujet principal de notre discussion est le récent grand pitch pour Proximus. Ici, tout le monde s'est bien sûr félicité de la sélection de Maxus, et le recrutement est en cours. Le nombre de personnes impliquées n'est pas encore tout à fait défini. Une chose est certaine : les bureaux vont devenir trop étroits. « L'idée consiste à embaucher des gens qui nous correspondent. Heureusement, nous avons de l'expérience dans ce domaine, car nous connaissions déjà une croissance exponentielle ces dernières années. »
La manière de créer des pitches est différente, et Maxus en a tiré beaucoup d'enseignements, ne serait-ce qu'en raison de leur caractère intensif : chaque semaine se tenaient des réunions de plusieurs heures avec des personnes de Proximus, qui ne considèrent pas les agences de ce nouvel écosystème comme des fournisseurs, mais comme de véritables partenaires. Cette expérience est incorporée dans les pitches suivants, « et la collaboration est inscrite dans notre ADN. »
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Happily ever after
Détail frappant : Maxus ne dispose pas de grand plan annuel (encore moins d'un plan quinquennal). « Nous nous renouvelons sans cesse. Non pas parce que nous n'allons pas bien, au contraire, et les nouveaux collaborateurs nous envoient généralement des candidatures spontanées, ce qui est toujours bon signe. Mais nous gardons toujours un œil sur ce qui se passe dans le monde et gardons un esprit ouvert. Nous sommes très motivés, nous voulons faire ce grand écart chaque jour. » Il y a une idée là-derrière, poursuit Britt Luyten : « Si on se définit un objectif strict, on s'impose également des limites. » Et ces changements quotidiens viennent également des collaborateurs eux-mêmes, indique Sébastien Reps : ici, on donne aux gens la possibilité de se développer, selon le modèle #maxusness. Les activités sportives font partie de cette philosophie, de même que la valorisation des points forts de chacun, en plus d'un programme de bien-être. L'alimentation en constitue une part importante, de même que le sport. Le Maxus Squad (avec des vestes bleues) est un terme employé dans ces bureaux ! S'ajoutent à cela des horaires flottants, des facilités pour ceux qui ont des enfants, un programme de télétravail... « Tout cela est normal pour nous », estime Els Thielemans. « Il semblerait que le marché le sache aussi. Les nouveaux collaborateurs nous disent parfois : "J'en avais déjà entendu parler, mais c'est vrai" (rires). Cela explique peut-être pourquoi, en six ans, seuls deux collaborateurs sont partis travailler pour une autre agence : ici, la cohésion est très forte. » Happily ever after !

Question & réponse
Fondé en ? « 2009, et 2013 sous sa forme actuelle. »
Nombre de collaborateurs ? « 35, un processus de recrutement est en cours. »
Plus gros clients ? « Nous allons en oublier, mais en tout cas Luminus (le premier client), PSA, Danone, Huawei, Orangina Schweppes, Decathlon,… et maintenant aussi Proximus. »
Le premier à arriver au travail ? Joke De Block, mais plus pour longtemps : « Un nouveau collaborateur envisage d'arriver au travail avant moi. Le problème principal est celui de l'alarme. Il n'est pas obligé de préparer le café pour tout le monde (rires). »
Le dernier à quitter le bureau ? « En général, quelqu'un de l'équipe "Digital", mais ils arrivent aussi plus tard. »
Rôle de la cuisine : « Très important, pour les communications officielles et officieuses. » Toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête. Il y a une soupe le lundi, le healthy Wednesday, le croque-monsieur le jeudi et, bien sur, le "vendredi gras". »
Maxus en 2025 ? « Une agence qui aura évolué avec ses changements, quels qu'ils soient. »