Start it @KBC souhaite attirer plus de start-up internationales en Belgique

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En pleine crise du coronavirus, les commentaires sur la fin de la mondialisation vont bon train. Pourtant, le monde des start-up et des scale-up n’en apporte pas de preuve tangible. « L’écosystème belge devient même de plus en plus international, » explique Anna Thomlinson, Managing Director de Start it @KBC. « Nous créons une communauté et un réseau pour les start-up et les scale-up internationales qui choisissent de s’établir dans notre pays. »

La communauté de start-up Start it @KBC compte plus de 40 nationalités différentes. De nombreuses start-up et scale-up ont des équipes internationales. Il y a aussi de plus en plus d’expatriés en Belgique, surtout à Bruxelles (source : FIT). Notre capitale est aujourd’hui la première destination d’expatriation en Europe.

Anna Thomlinson s’attend à ce que la crise du COVID-19 donne un nouvel élan à cette évolution. « En mars, les start-up ont dû participer à un pitch numérique en vue d’intégrer notre programme d’accélération. Le coaching, le mentorat, nos ateliers… Tout se passe désormais également en ligne. Il a fallu trouver ses marques, mais cette approche numérique a eu l’avantage de nous rapprocher des start-up internationales. En effet, les créateurs de start-up venaient de Grèce, des États-Unis, de Hongrie, de France, du Royaume-Uni… Nous avons donc décidé que nos prochains Pitchdays seraient 100 % digitaux. »

Si les start-up internationales qui font partie de Start it @KBC rencontrent aujourd’hui un certain nombre de défis, elles considèrent toujours leur caractère international comme un atout. En voici un exemple :

« Nous sommes une start-up londonienne avec des hubs à Amsterdam et chez Start it @KBC à Anvers. Nous travaillons uniquement de manière digitale et à distance. Lorsque nous sommes arrivés en Belgique, quelqu’un nous a dit à propos d’un jeu : "En Belgique, nous jouons à ce jeu différemment". Cela m’a permis de comprendre que nous devions développer nos ateliers en tenant compte des différences culturelles. Nous ne pouvons pas simplement supposer que tout le monde se base sur les mêmes expériences et le même parcours que nous, » déclare Katy Jackson (Écosse) d'Abracademy. « Cela vaut aussi pour la culture d’entreprise, à laquelle les organisations et entreprises belges accordent une grande attention. Différentes nationalités ne deviennent vraiment un atout que si vous parvenez à construire une culture qui caractérise les différences et encouragez les membres de votre équipe à partager celles-ci. C’est ce que je retrouve dans la culture start-up belge. Les fondateurs partagent leurs expériences et s’entraident en cas de besoin. Ce n’est pas le cas partout. »

Retrouvez toutes les start-up de Start it @KBC par ici.