Stéphane Moreau: l'homme et les médias

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PUB MoreauDepuis quelques semaines Stéphane Moreau, ceo du groupe Nethys est sous les feux de l'actualité. L'homme fort liégeois se tait aussi dans toutes les langues. Quel rapport entretient-il avec les médias? Pourquoi tant de discrétion?  Ces questions les journalistes de PUB les lui ont posées en mai 2013, à l'époque PUB était un média du groupe Wolters Kluwer. Nous vous invitons à vous plonger dans  cet entretien qu'il nous avait accordé. Nous vous livrons ici quelques extraits de cette interview.

Politique "J’adore la politique communale pour l’aspect concret qu’elle présente, la possibilité de faire bouger un territoire précis. Mais cela n’a pas d’impact direct sur le business. J’ai des amis dans tous les partis. Ils savent bien dans lequel je suis, mais ils savent aussi que lorsque que c’est d’affaires qu’il s’agit, je n’ai plus de couleur politique..."

Discrétion : " Ce qui importe, c’est l’activité. Voo, ce n’est pas moi, c’est une équipe, une entreprise, une démarche économique. Moi, je ne suis là pour la gérer, avec mon entourage. Je crois que personne ne conteste que je sois numéro 1 de Tecteo ..."

Telenet un modèle : " Oui, tout-à-fait. Franchement, je trouve leur évolution remarquable. C’est une entreprise phare en Flandre, un grand projet, fortement soutenue par la région par le passé. Dans le secteur aussi, au sein de Liberty Global, elle est considérée comme une pépite. Malheureusement, quand vous faites trop envie, il y a toujours un risque… L’actionnariat a évolué et appartient maintenant aux Américains. Aujourd’hui un peu plus qu’hier, même si leur opération n’a pas été un franc succès. Tout cela se sent d’ailleurs, au niveau du soutien politique flamand à l’entreprise… Elle est moins en vogue!
Malgré tout, c’est une entreprise exemplaire. Telenet, avec quelques années d’avance sur nous, est aussi partie de ce conglomérat d’intercommunales flamandes. L’unification a été moins compliquée parce que c’est le gouvernement qui l’a pilotée. En Wallonie, même au sein des leaders politiques, il y avait des visions divergentes. C’est finalement Elio Di Rupo qui a sifflé la fin de la récréation. Et Jean-Claude Marcourt a supervisé l’opération..."