Tic-Tac tacle Trump

Les personnalités sont nombreuses à s'opposer au fanfaron Donald Trump. Dernièrement encore, l'acteur Robert de Niro avouait son envie de lui donner un coup de poing à la figure. Du côté des marques, c'est plus rare de se positionner dans le débat présidentiel aux Etats-Unis. Le magazine The Atlantic par exemple, s'est positionné pour la troisième fois seulement en presque deux siècles, à voter contre D.T. . Jusqu'ici,  la marque Tic-Tac était donc restée, comme bien d'autres, en dehors du coup. C'était jusqu'à cette vidéo outrageuse envers les femmes, dénichée des années 2000 par The Washington Post. Dans cette vidéo, le candidat républicain se targue de pouvoir faire des femmes ce que bon lui semble et cela grâce à sa popularité et son argent. Il dit même à propos d'une actrice en arrière plan  : "Il faut que je prenne des Tic-Tac au cas où je l’embrasse". Ce à quoi la marque mentionnée a répondu sur Twitter  : "Tic Tac respecte toutes les femmes. Nous trouvons les récentes déclarations et ce comportement complètement inappropriés et inacceptables". Sans que Trump soit explicitement mentionné, le public comprend parfaitement qu'il s'agit de lui dans ce post.

Ce n'est pas la première fois qu'une marque  - de confiserie particulièrement - est concernée par les propos du clan Trump. En septembre dernier, le fils de Donald Trump, Donald Trump Jr. avait comparé les réfugiés syriens à des Skittles potentiellement empoisonnés. Le porte-parole de la marque s'était empressé de commenter «Les Skittles sont des friandises. Les réfugiés sont des êtres humains». En effet, si les marques ne se positionnent pas dans la course à la Maison Blanche elles sont parfois bien obligées de réagir.