Time To Make Sense avec Springbok, Joe Public et Dawn

Marketing / News

Le jeudi 18 septembre, la nouvelle édition de Time To Make Sense, le congrès annuel de marketing « do good » organisé par Springbok, Joe Public et Dawn, a eu lieu dans le lieu extraordinaire de la Verbeke Foundation à Stekene. « Où allons-nous ? » reste toujours un excellent point de départ pour les publicitaires et marketeurs. Que l’on parle de Purpose, de PPP (Profit People Planet), de Marketing for Good ou de Sustainable Marketing, peu importe peut-être le terme. Ce qui compte, c’est la manière dont le secteur de la communication aborde le monde dans lequel nous vivons et l’impact que la publicité et le marketing peuvent avoir. Sammy Colson, CEO de Springbok, appelle cela « The Bigger Picture ». L’an dernier, le thème du congrès Springbok était la pleine conscience (mindfulness), cette année, il s’agissait de la nuance, d’un autre regard, de la distinction entre fake et fiction et de l’écoute d’opinions différentes. « Mais l’objectif reste : un marketing meilleur pour nos clients, » souligne Sammy Colson.

Un point clé de cette réflexion est la manière dont nous regardons les choses. « Voir n’est pas la même chose que comprendre, » a rappelé le premier intervenant, l’illusionniste Gili, qui a captivé la salle avec un petit show matinal. L’artiste visuel Maarten Inghels a ensuite parlé du maître-escroc Piet Van Haut (sur lequel il a écrit un livre, Het mirakel van België). Qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Et qu’est-ce qu’un mensonge ? Cette question dépasse ce qui est décrit dans un livre : Maarten Schenk de Leadstories.com a expliqué le fonctionnement des algorithmes et de la nouvelle forme de fact-checking chez Meta et Facebook (spoiler : ça ne marche pas toujours très bien) et a donné un conseil important : n’hésitez pas à liker et soutenir les contenus vrais et de qualité.

Tout au long de la journée, les participants ont reçu des astuces sur la manière de combiner marketing efficace et impact positif sur le monde. Zeeman illustre cela avec le mot « zuinig », qui inclut à la fois un aspect économique (gestion de l’entreprise) et le souci de l’environnement, des personnes et de la société. « Notre plus grand défi est de rester pertinent tout en réduisant notre impact sur la planète, » a expliqué Caroline van Turennout de Zeeman.

Après le déjeuner, les participants ont été répartis en groupes, chacun bénéficiant d’une visite guidée du domaine de la Verbeke Foundation, dont le thème central est le recyclage et la fugacité. Le parcours artistique comprenait une présentation du créatif publicitaire Ruben van Dijk sur l’IA et le copyright – quand copier est-il problématique et quand cela peut-il être apprécié ? Il a également tracé des parallèles entre IA et falsification artistique : pas une copie exacte, mais une œuvre « dans le style de ». L’artiste Simon Van Parys, se décrivant comme un « old school futurist », a entraîné un modèle d’IA avec ses propres œuvres pour ensuite traduire les créations générées en objets physiques. L’IA est donc utilisée pour étendre son imagination personnelle. Dans le parcours spécifique IA, Mieke De Keteaere (Vlerick, imec) a plaidé pour une adoption correcte et éthique de l’IA, tandis que Vince Buyssens a exploré comment les « hallucinations » de l’IA peuvent être utilisées pour créer de la valeur créative sur le lieu de travail.

Sur le thème du lieu de travail, Iris Gündel, animatrice radio et active chez Voorkans, a souligné que chaque génération a un rôle à jouer. La génération X (1956-1970) est la « lost generation », la Y (1971-1985) la « pragmatic generation », la génération des millennials (1986-2000) les « Screen Agers » et la Z (2011-2015) les « swiping generation ». La génération Alpha sera-t-elle celle des AI Kids ? Ou celle des Google Kids ?

Trix van der Vleuten (The Social Hub, Nijenrode) a clôturé la journée avec un plaidoyer pour « how to do good and make money at the same time ». Selon elle, il faut aborder les défis commerciaux via l’ESG, sans jamais sous-estimer ses propres collaborateurs (et son agence !) et, surtout, il faut y croire soi-même. Avec cette conviction en poche, tous ont pu partager un dernier verre avant de rentrer chez eux.

Pour encore plus d’inspiration, consultez Orbit by PUB, le rendez-vous annuel sur la durabilité, orchestré par notre magazine.

Prochaines dates : BAM Marketing Congress les 4 et 5 décembre 2025 et BAM Student Congress en mars 2026.