Quelque 621 sculptures sur sable ont été érigées sur la plage de Zeebruges. Une pour chaque migrant qui a perdu la vie en Méditerranée au premier semestre en quête d’une vie meilleure en Europe. Une vision déchirante par laquelle Vluchtelingenwerk Vlaanderen et Mortierbrigade entendent inciter la Belgique et l’Union européenne à proposer des solutions humaines et efficaces pour les personnes qui fuient conflits et persécutions. Car la politique de migration actuelle est un échec, affirme l’association.
L’approche dure adoptée par l’Europe ne fonctionne pas
Une image choquante sur la plage de Zeebruges : les habitants de la station balnéaire et les touristes d’un jour ont découvert ce matin des centaines de sculptures de sable grandeur nature de bébés, enfants et adultes – chacune recouverte d’un drap blanc. Leur plage favorite a ainsi revêtu l’apparence d’une fosse commune accueillant des corps échoués. Sur les draps figurait un message clair : « Searching for a place for your towel ? 621 people drowned searching for a place to live. » (Vous cherchez un endroit où installer votre serviette de bain ? 621 personnes sont mortes noyées en cherchant un endroit où vivre.)
Les 621 sculptures symbolisent les migrants qui ont perdu la vie en Méditerranée au premier trimestre 2021. Selon les chiffres les plus récents de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), on dénombre aujourd’hui 827 victimes. Une évolution dramatique : sur toute l’année 2020, 375 personnes ont perdu la vie en tentant de gagner le continent européen.
Le conflit à Gaza, le retrait des Nations unies et de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) d’Afghanistan et l’instabilité mondiale provoquée par la crise sanitaire ont contraint un nombre record de personnes à abandonner leur foyer.
« Nous voulons réveiller le monde politique belge et l’Union européenne et montrer que leur approche ne fonctionne pas. La possibilité de demander l’asile est la pierre angulaire de toute politique d’asile et de migration. En raison du manque de voies d’accès légales suffisantes, des contrôles renforcés aux frontières extérieures et du durcissement des conditions à remplir pour obtenir le droit d’asile, la volonté actuelle est clairement d’arrêter les gens. Ce n’est pas une solution humaine et cela pousse les migrants entre les mains de passeurs. Par cette action, nous voulons créer un choc et rendre plus tangible le coût humain de l’échec de cette politique de migration, » déclare Charlotte Vandycke, porte-parole de Vluchtelingenwerk Vlaanderen.
Un rôle de pionnier pour la Belgique
Vluchtelingenwerk Vlaanderen rappelle que de nombreux migrants ne satisfont pas aux conditions draconiennes à respecter pour obtenir un visa et ne remplissent pas les critères du regroupement familial. La majorité d’entre eux se tournent alors vers des bateaux de fortune et des passeurs pour rejoindre l’Europe. Des centaines de personnes se noient ainsi chaque année en Méditerranée. Et ceux qui atteignent l’Europe voient souvent leur périple s’arrêter prématurément dans un camp de réfugiés.
« Nous devons ouvrir de nouvelles de voies d’accès sûres et légales à ceux qui ont besoin de protection. Par une politique transparente en matière de visa humanitaire, une politique de réinstallation structurelle qui prévoit des quotas annuels élevés et un assouplissement des procédures et des critères de regroupement familial. Le gouvernement belge doit jouer un rôle de pionnier dans ces dossiers, augmenter ces chiffres et établir un programme pluriannuel qui correspond aux besoins réels des candidats réfugiés, » ajoute Charlotte Vandycke.
Vluchtelingenwerk Vlaanderen souhaite que la Belgique respecte son engagement en faveur des droits humains fondamentaux. L’organisation a déjà mis sur pied deux actions concrètes. Avec l’O.N.G. 11.11.11, elle a élaboré une trajectoire de croissance pour une politique de réinstallation structurelle plus ambitieuse en Belgique qui doit permettre de passer des 1615 réfugiés réinstallés prévus en 2021 à bientôt 3000.
Par ailleurs, Vluchtelingenwerk Vlaanderen demande au gouvernement belge de frapper du poing sur la table européenne afin de renouveler l’opération de sauvetage collectif en Méditerranée. L’association exige que la Belgique réclame le respect du traité Safety of Life At Sea (SOLAS) par Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières. Le gouvernement belge s’y est engagé dans l’accord gouvernemental. Il est temps de joindre le geste à la parole, estime-t-elle.
Credits
Client: Vluchtelingenwerk Vlaanderen
Client contacts: Jana Van Acker & Elias Van Dingenen
Agency: mortierbrigade
CEO: Jens Mortier
Executive Creative Director: Joost Berends Brand Design Director: Philippe De Ceuster
Creatives: Michiel Baeten & Frédéric Delouvroy
Producer: Tuyen Pham
Digital Strategic Planner : Laura Deknock Social Media Creative : Lisa Smets
Designer : Patrick Downie
Cross Media Designer : Vito Latorrata
Director : Louis Vielle DOP : Jo Pauwels
Editor : Louis Vielle
Music : CHVE (Amenra)
Music supervision : Sonhouse – Mounir Hathout
With the help of :
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Frank De Conynck – fdc4art
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De Witte Lietaer
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Egomaniac
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Tuinadvies
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Zeebrugge
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Dockx rental
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