Air s’offre un futur

Ils sont cinq. Ils ont entre 30 et 34 ans. Ils sont amis. Ils veulent travailler ensemble. Ils sont tous reconnus dans leurs spécialités, tous courtisés et multi-awardés. Ils ne rejoignent pas Air, ils viennent en prendre les commandes. Ce n’est pas un petit tour de chaises musicales supplémentaire : Arnaud Bailly, Karel De Mulder, Romain Felix, John Benois (Rom&John) et Renaud Goossens viennent en effet de signer un contrat qui prendra fin le 30 décembre 2050 (le 31 tombant curieusement un samedi), parce qu'après, personne ne sait de quoi l'avenir sera fait...

Pourquoi Air ? « Pour son ADN d’agence créative. Pour ses valeurs. Pour ses convictions. Pour son indépendance. Pour son entrepreneurship. Pour leur volonté de rendre les marques plus fortes et plus belles. Pour sa capacité à rebondir et à se remettre en question. Pour sa rapidité et son agilité. Pour Louis, Ivo, Pauline, Charlotte et tous ceux qui croient au projet élaboré avec Eric et Stéphane ».

Ce à quoi ressemblera le nouvel Air, on le découvrira plus tard. « Nous venons construire une agence qui challenge le rôle habituel des agences créatives, la façon de travailler avec les clients, la manière dont les gens vivent et expérimentent nos créations, et challenge enfin l’impact des marques sur la culture et le futur ».

Air va-t-elle travailler différemment ? « Lorsque nous les avons approché, il y avait beaucoup d’intérêt et une hésitation. Pas sur l’agence, mais sur la notion de ‘Creative Director’. Ils trouvaient la job description frustrante et inactuelle. Ils ont trop le goût de faire eux- mêmes pour se contenter de faire faire. Ils pensent qu’une approche nouvelle est possible, et même souhaitable, tant pour l’agence que pour ses clients. » Expliquent Eric Hollander et Stéphane Buisseret.

Renaud Goossens deviendra donc aussi directeur créatif ? « Oui, sinon il ne serait pas avec nous. Mais son parcours digital tout-terrain doublée d’une exigence globale en termes d’expérience client le désignent pour être au centre de notre échiquier comme Experience Director ».

Et juste pour être clair : Eric Hollander ne prend pas sa retraite. Il est pleinement impliqué dans le nouveau projet, mais il veut laisser l'adrénaline de la vie quotidienne à une jeune génération : « Comme Chairman, je veux aider le Club des 5, les faire grandir et accompagner davantage nos clients dans leur réflexion stratégique. Pour la pension, je suis beaucoup trop jeune ! » dit-il en s’éloignant sur son skate-board. Et Stéphane Buisseret ? MC Stéphane reste MC Stéphane.