Cinquante nuances de vert

Communication / News / Sustainability

De nombreux labels existent pour la santé et la durabilité ainsi que pour les produits biologiques et équitables, mais les consommateurs peuvent-ils encore voir la forêt cachée par l’arbre ? La secrétaire d'État au budget et à la protection des consommateurs, Eva De Bleeker (Open Vld), ne le pense pas, elle veut s'attaquer à la croissance incontrôlée. Et que pense le retail specialist Gino Van Ossel de cette intention ?

Aujourd'hui, les consommateurs achètent plus consciemment que jamais, mais le grand nombre de labels crée une ambiguïté, selon Eva De Bleeker : "On peut se demander ce que représentent réellement certains labels et si leurs allégations sont correctes". Elle souligne que la durabilité d'un produit et son processus de production peut être un élément stratégique du marketing, mais qu'il faut bien sûr s'attaquer aux abus réels. "Avec le Service public fédéral Economie, nous voulons mettre les choses en ordre et faire en sorte que les consommateurs reçoivent des informations claires. Nos ressources sont limitées, mais en plus des inspections économiques, le JEP et le FSMA ont également certains pouvoirs dans ce domaine."

En outre, la secrétaire d'État veut également viser un nombre plus restreint de labels, mais sans rien imposer au secteur : elle veut réunir les différents acteurs et voir ce qui est possible dans le cadre d'une consultation mutuelle. "Je pense que les producteurs bénéficieraient également d'une plus grande clarté : s'il n'y avait qu'un seul label pour, disons, le bio, cela augmenterait la publicité et la crédibilité," déclare M. De Bleeker. Le producteur pourrait alors disposer d'un label qui serait soutenu par l'ensemble du secteur.

(...)

Retrouvez l'article en entier sur Pub.be !