Consommation durable aussi chez nous

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Ces derniers mois, on a beaucoup parlé de l’impact de la crise sanitaire sur les habitudes de consommation et du fait qu’elle a exacerbé voir accéléré certaines tendances préexistantes. Parmi elles, la « consommation éthique » ! Et la Belgique semble être un terrain fertile pour voir ce modèle de consommation grandir.  

Qu’est-ce que la consommation éthique ? Dans une étude récente de Fairtrade Belgium et AQRate, 83% des Belges déclarent que favoriser des aliments « qui respectent l’environnement et l’humain » est important pour eux.  Une consommation qui « respecte l’environnement et l’humain », qui dépasse la simple satisfaction de nos besoins individuels et qui prend en compte l’impact sociétal : telle est notre définition de la consommation éthique pour cet article.  Et, ce n’est pas une surprise, la tendance est forte.  

Le local, oui mais…. 

Toujours dans une étude de Fairtrade (en collaboration avec le bureau Dynata), on voit - et ça se confirme dans une enquête récente de Nielsen Benelux -  que depuis la crise sanitaire, le Belge veut consommer plus local, équitable et bio. Aussi, il accorde plus d’importante qu’avant à la dimension humaine de l'économie et estime que c’est aux gouvernements et supermarchés d’encourager une transition sérieuse vers un monde durable. Pour le CEO de Fairtrade Belgium, Nicolas Lambert, la tendance du local est parfois l’éléphant dans la pièce, une tendance tellement lourde qu’elle serait presque… caricaturale.  Il s’explique : « il faut aller vers une certaine relocalisation de notre économie mais il faut que cela se fasse sur des bases objectives et non de manière dogmatique.  Ainsi, l’empreinte écologique d’un aliment vient essentiellement de son mode de production et pas tellement du facteur transport. » Dans certains cas, comme l’explique Nicolas, il vaut donc mieux consommer des aliments qui viennent d’un peu plus loin mais ont été cultivés dans un terroir propice et de manière durable, écologiquement et socialement.  « Cette nuance est parfois perdue dans le désir du retour au local.» 

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