Eco'Street, la comm au sens propre !

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Eco street

François Wartel et Géry Bochenski

Une marque sur le sol, un slogan ou une indication publicitaire devant un magasin, Eco'Street Communication propose d’utiliser l’espace public de façon originale en nettoyant la crasse à l’aide d’une pub ou d’une marque. Eco’Street Communication est une Start-up située à Gilly, créée en avril 2016 par François Wartel et Géry Bochenski. Depuis un an, ces deux entrepreneurs dynamiques font de la communication biodégradable !

Le principe de « Clean tag » ou « Reverse graff » provient d’Angleterre où Paul Moose s’est fait connaitre en utilisant cette technique dans les rues de Londres en 2006. Déjà bien présente dans des pays comme l’Angleterre, les États-Unis, les Pays-Bas et la France, l’agence de Gilly a décidé de commercialiser cette technique de « Street Marketing » en Belgique.

Clean Ad et Clay tag, les principe sont simples :

Clean Ad (ci-dessus) : À l’aide d’un nettoyeur haute pression, Eco'Street pulvérise de l’eau (impropre à la consommation) à travers un pochoir. Le contraste entre la propreté et la saleté laisse apparaître le message publicitaire sur le sol. À la fois écologique et biodégradable, cette technique a pour but de marquer l’esprit des consommateurs grâce à son côté innovant. Au bout de 2 à 3 semaines, l’écriture au sol disparait avec le (mauvais) temps.

Le Clay Tag (ci-dessus) est réalisé par la projection de peinture biodégradable au travers d’un pochoir. Ce type de marquage est idéal pour les événements sportifs ou culturels. Eco'Street assure donc un nettoyage post-opération si nécessaire.

« Les besoins évoluent et ceux de la publicité aussi, nous sommes dans une époque où le
smartphone est utilisé par une grande partie de la population, les gens marchent dans la rue en regardant le sol et ne font plus forcément attention aux affiches qui sont omniprésentes. Utiliser le sol pour regagner leur attention nous a paru une idée intéressante», expliquent François et Géry.

François Wartel et Géry Bochenski

François Wartel et Géry Bochenski

Eco-Street précise qu’il n’y a pas vraiment besoin d’autorisation pour taguer les sols de la sorte. Le Clean Ad est considéré comme un nettoyage du sol, tout le monde peut laver sa rue sans autorisation préalable. Mais l’agence a tissé des partenariats pour réguler les choses.

L’agence a pour objectif de démontrer aux entreprises qu’il est possible de communiquer écologiquement sans pour autant dénaturer l’environnement urbain, que ce dernier devienne un outil de communication à part entière.

« Sur le long terme, nous aimerions créer une coopérative avec les communes, ce qui nous
permettrait de déterminer un certain nombre de zones de marquages dans chaque ville et
de bénéficier de l’exclusivité de celles-ci», conclut Eco'Street.