Epica Awards ? No Bias. No Excuses !

Avec une campagne créée par l'agence Cloudfactory d'Amsterdam, Epica Awards rappelle que les dossiers pour les Epica Awards sont jugés par des journalistes, et non par des créatifs. Les Epica Awards sont ouverts aux inscriptions jusqu'au 8 octobre.

Avec le slogan "No Bias. No Excuses", la campagne souligne que les agences ne peuvent pas blâmer des juges partiaux ou la politique du réseau si elles ne gagnent pas aux Epica. Les Epica Awards étant jugés par des journalistes, et non par des créatifs, soumettre un travail de qualité est le seul moyen de gagner. L'équipe créative nouvellement nommée, Julio Alvarez et César Garcia, ainsi que le managing director Sandeep Chawla, expliquent le raisonnement qui sous-tend la campagne. "Le secteur de la publicité semble être le seul awardshow où l'on a nécessairement envie de se juger soi-même," explique César. "Nous voulions souligner l'absurdité de tout cela et en même temps expliquer pourquoi Epica est différent".

Julio ajoute : "L'une des choses qui nous plaît dans cette campagne, c'est qu'elle reflète une réalité. En tant que créatifs, nous utilisons des excuses telles que 'la plupart des membres du jury provenaient d'un réseau concurrent'. Nous avons donc pensé que nous pourrions nous amuser avec ça et être un peu provocateurs en même temps."

La société de production Be Sweet Films aide l'agence à donner vie à la campagne en produisant une série de courts métrages sur le même thème. Mais en tant que duo créatif, que pensent Julio & César des journalistes - même s'ils sont des spécialistes du domaine - qui jugent un travail créatif ? "Nous ne faisons pas de travail pour les autres créatifs", précise César. "Nous voulons toucher tout le monde. Il n'y a aucune raison pour qu'un autre type d'expert ne puisse pas examiner le travail."

Sandeep Chawla fait remarquer que si les créatifs sont payés pour "trouver" des solutions créatives, les journalistes qui couvrent le secteur sont parfaitement capables de reconnaître les idées révolutionnaires. "Nous n'avons pas le monopole de la créativité," dit-il.