Greenpeace et Duval Guillaume pour la forêt amazonienne

C’est seulement quand quelque chose disparaît, que nous nous rendons compte qu’il nous manque. C’est sur base de cette idée que Greenpeace, en collaboration avec Duval Guillaume, a décidé de remettre en place l’emblème de la capitale qui formait l’une des attractions touristiques les plus photographiées d’Europe. Les gigantesques lettres « I amsterdam » qui trônaient sur la Place des Musées, ont donc fait leur retour...sous le nom de « I amazonia ». La réplique de l'installation, d'une hauteur de 23m x 3m, était destinée à attirer l'attention sur un autre géant qui disparaît sous nos yeux : la forêt amazonienne.

Les lettres d’origine, qui formaient l’installation « I amsterdam » avaient été retirées de la Place des Musées après avoir représenté la ville pendant près de 14 ans, déclenchant ainsi un tollé d’indignation dans les médias et auprès du grand public. Ces lettres constituaient en effet l’un des monuments les plus reconnaissables et photographiés d’Europe.
Duval Guillaume a donc eu une idée aussi simple qu’intelligente : replacer les fameuses lettres rouges et blanches en changeant toutefois l’orthographe des mots composés par celles-ci
en 'I amazonia'. D’une longueur de 23 mètres et d'une hauteur de 3 mètres, l'installation "I amazonia" de Greenpeace est une réplique exacte des lettres originales qui ont été enlevées par le conseil municipal actuel. Les lettres "I amazonia" visent toutefois à attirer l’attention sur une autre icône qui disparaît actuellement sous nos yeux : la forêt amazonienne.

Sigrid Deters, militante pour la forêt et la biodiversité chez Greenpeace Pays-Bas explique « L’installation originale “I amsterdam” a attiré l'attention et les yeux de millions de personnes dans le monde. En la replaçant mais sous une forme modifiée, telle que “I amazonia”, Greenpeace appelle non seulement à la protection urgente et immédiate de la plus grande forêt tropicale restante du monde, mais envoie également un message de solidarité fort aux peuples autochtones et aux communautés traditionnelles qui protègent l'Amazonie contre la déforestation. »