Hannibal et Light for the World Belgium attirent l'attention sur les personnes aveugles et malvoyantes
Ce n’est pas par hasard que Light for the World Belgique, une ONG qui lutte contre les formes évitables de cécité en Afrique, a choisi ce jeudi 12 octobre – la Journée mondiale de la Vue – pour lancer un appel à l’aide aux 25 millions de personnes aveugles et malvoyantes qui vivent en Afrique subsaharienne. Dans cette région du monde, les soins ophtalmologiques sont loin d’être aussi accessibles qu’en Belgique. En RD Congo, en Tanzanie et au Rwanda, 10% de la population souffre d’une déficience visuelle, alors que cette affection aurait pu être évitée dans 90% des cas.
Light for the World Belgique s’investit depuis plus de 25 ans dans la lutte contre la cécité évitable dans ces pays. Cette année, cette action est portée par la campagne 'L’Afrique, du jamais vu’. « Tous les ans, des milliers de touristes belges se rendent en Afrique pour y admirer les merveilles de la nature. Mais que diraient-ils si, comme bon nombre d’Africains, ces splendeurs leur apparaissaient floues, voire leur étaient invisibles ? » s’interroge Erwin Telemans, CEO de Light for the World. Pour mieux attirer l’attention du grand public sur cette problématique, des dizaines d’influenceurs – dont Ludovic Daxhelet et Emilie Dupuis – ont posté des images floues sur les réseaux sociaux.
Depuis 23 ans, le deuxième jeudi d’octobre est la Journée mondiale de la Vue, une initiative de l’Organisation mondiale de la Santé et de l’Agence internationale pour la Prévention de la Cécité. Pas moins de 90% des personnes souffrant d’une affection oculaire ou d’une forme de cécité vivent dans un pays à faible niveau de revenus, où les soins ophtalmologiques sont beaucoup moins accessibles qu’en Belgique. En Tanzanie par exemple, on compte seulement 1 ophtalmologue pour 800.000 habitants (1 pour 10.000 en Belgique). Hormis la distance que les patients doivent parcourir dans ces pays pour bénéficier de soins médicaux, la pauvreté, le manque d’informations et les tabous qui entourent la déficience visuelle font que les pathologies oculaires n’y sont pas soignées à temps et évoluent donc défavorablement, en débouchant dans certains cas sur une cécité (partielle).
« Très souvent, cette cécité aurait pu être évitée, » souligne Erwin Telemans. « En collaboration avec nos partenaires locaux, notre équipe s’emploie à lutter contre les formes évitables de cécité en Afrique subsaharienne, et ce de manière durable. Notre approche consiste d’une part à rendre des soins oculaires de qualité plus accessibles sur le long terme, mais aussi à faire œuvre de formation et de prévention. Ainsi, nous organisons des formations pour les ophtalmologues, nous créons des cliniques ophtalmologiques et nous les soutenons sur le plan administratif, logistique et technique. Notre priorité consiste à leur permettre de s’attaquer eux-mêmes à cette problématique à l’avenir. »
Par ce biais, l'ONG belge souhaite attirer l’attention des Belges sur l’impact considérable des affections oculaires. Le fait de ne plus pouvoir admirer les merveilles naturelles de l’Afrique subsaharienne n’en est qu’une facette, mais elle a été choisie comme symbole des conséquences de la cécité. Trop souvent, les personnes atteintes de déficience visuelle sont encore victimes d’exclusion sociale, ne bénéficient pas des mêmes chances en matière d’enseignement et accèdent plus difficilement à un travail (adapté).
Pour cette campagne, Hannibal était l'agence créative, les relations publiques et les influenceurs ont été confiés à Wavemakers PR & Communications.
La pétition
Il existe une pétition, en ligne, de Light for the World. Le mois prochain, Light for the World remettra cette pétition à Caroline Gennez, la ministre fédérale de la Coopération au Développement. Vous pouvez aussi soutenir la campagne en postant une photo floue sur vos réseaux sociaux ou en floutant votre photo de profil.
De plus amples informations sont disponibles sur www.lafriquedujamaisvu.be et sur www.lightfortheworld.be.