ING… le prix de la transformation numérique

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ING digital
Les banques, comme une partie non négligeable du commerce, voient leur avenir en ligne. Rik Vandenberghe, ceo d'ING Belgique a été très clair sur le sujet en déclarant que l’objectif de son entreprise était de devenir "le Spotify de la banque". Il est vrai qu’au fil des ans, le secteur bancaire a contraint pas à pas sa clientèle à digitaliser ses relations avec ses services. Qui met encore un pied dans une banque et si c’est le cas combien de fois par an ? Les opérations se font de plus en plus en ligne. Ce sont les banques elles-mêmes qui ont initié le mouvement… Finalement, ce cataclysme social, d’une toute autre nature que celui vécu par Caterpillar, était très prévisible et toute proportion gardée se répètera.

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Volet communication, ING doit certainement garder le cap avec ses agences Havas WW et Carat. Il n’en ira pas de même en ce qui concerne sa filiale Record Bank , appelée à disparaître. Pour Bruno Liesse, directeur général de Carat, « Il n’y a pas de raison de revoir la stratégie marketing et communication de la banque, dans la mesure où il n’y a pas un fossé entre la nature de l’activité qui se virtualise et le fait de communiquer pour recruter ou informer le client. Même si ça peut pâraître paradoxal, ING renforce sa stratégie dans une vision volontaire qui est la digitalisation. La stratégie et la vision sont claires. ING n’est pas sur la défensive. Elle entend d’ailleurs maintenir des services conseils dans ses agences physiques. »
Et d’ajouter sous l’angle consommateur : « Je crois que le consommateur comprend la situation car lui-même n’est pas perdu dans son quotidien. Aux Pays-Bas, 93% des transactions bancaires se font en ligne. Nous ne sommes pas au bout de cette transformation digitale. Que dire des libraires qui ferment les uns après les autres suite à la montée d’Amazon.com ? Que dire de l’industrie musicale, qui depuis l’année passée, renoue avec les bénéfices après 15 ans de pertes ? Nous sommes au cœur d’un mouvement généré par les consommateurs.»  Les banques vivent un changement de métier avec à la clef  le prix mal évalué de la transformation numérique.