Le merci du marketing à Ivan Vandermeersch

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Ivan Vandermeersch a pris sa retraite. Ce n’est pas seulement BAM, mais l’ensemble du secteur du marketing qui perd un ardent défenseur dans les milieux politiques et législatifs. Toutefois, il s’agit plus d’un au revoir que d’un adieu, car Ivan Vandermeersch continuera à suivre certains dossiers. 

« Ivan Vandermeersch s’est toujours illustré par sa connaissance des dossiers, sa diplomatie et sa détermination. » « Dynamique et omniprésent, Ivan a défendu partout et inlassablement la profession de marketing. On ne saurait trop insister sur sa contribution au développement du marketing direct. Il était déjà là lorsque le concept était encore vague et a concouru à sa propagation et l’obtention des ressources nécessaires pour garantir son efficacité. Dans ce contexte, on ne peut omettre de mentionner son combat actuel pour la 5G. »

Ces deux citations, la première de Sven Gatz, ministre bruxellois des Finances et du Budget, du Multilinguisme, de l’Enseignement néerlandophone et de la Fonction publique, et la seconde de Tony Mary, consultant et ancien administrateur délégué de la VRT, illustrent bien l’impact qu’Ivan Vandermeersch a eu au cours de sa carrière.

Interface entre marketing et législation

Cette carrière, il l’a débutée dans la planification des médias et au CIM. Mais à partir de la fin des années 1990, il s’est de plus en plus concentré sur la représentation de la profession. Que ce soit à l’Esomar, à la BDMA ou chez BAM, Ivan Vandermeersch a inscrit des sujets sensibles à l’ordre du jour politique et législatif, en veillant à ce que la profession du marketing reçoive l’attention qu’elle mérite dans ces milieux.

« Il incarne l’interface entre notre secteur et la législation, » affirme Patrick Steinfort, directeur de BAM. « Il a le réflexe commercial, mais connecte celui-ci parfaitement au cadre législatif. »

Pas d’adieu

La Belgian Association of Marketing a rendu hommage à Ivan Vandermeersch lors d’une réception organisée après son assemblée générale. Il ne s’agissait toutefois pas d’un adieu, mais d’un simple au revoir.

Ivan continuera en effet à suivre un certain nombre de dossiers pour BAM. Patrick Steinfort commente : « Nous continuerons encore pendant un temps à profiter de son vaste savoir et de sa solide expertise, ce qui nous permettra de voir comment assurer sa relève. Au sein du conseil d’administration, Burt Riské (Roularta) suit déjà de près ce dossier, et notre hub LEG est également devenu le lieu de discussion par excellence sur les sujets brûlants. Nous voulons mettre sur pied une structure qui nous permettra de poursuivre nos activités dans ce domaine essentiel pour BAM. »

Out-of-the-box

Voici quelques réactions qui en disent long sur sa renommée. David Stevens, président de l’Autorité de protection des données, confie : « Les deux premiers mots qui me viennent à l’esprit pour décrire Ivan sont passion et distinction. Cette éminence grise du marketing était un membre apprécié de l’ancienne Commission de la protection de la vie privée. »

« J’ai pu moi-même constater comment Ivan Vandermeersch parvient à faire travailler des acteurs aux profils les plus divers dans une atmosphère constructive afin de dégager des intérêts communs, » indique pour sa part Pierre-Yves Charles, conseiller de l’Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT). « Par exemple, il a largement contribué aux discussions sur le rôle du commerce électronique au sein des services postaux en général. »  

Le mot de la fin revient à Pascal Dubois, chef de cabinet adjoint au cabinet du Secrétaire d’État au budget et à la protection des consommateurs Eva De Bleeker : « Ivan est un professionnel dynamique et passionné. Il dispose d’un vaste réseau, mais se distingue surtout par sa force de raisonnement et sa capacité à sortir des sentiers battus. Grâce à ses nombreux contacts, il est capable d’établir des liens que la plupart de ne voient pas aussi rapidement. Les relations entre le gouvernement et les marketeurs sont parfois quelque peu tendues, mais Ivan surmonte sans peine ces divergences. »