LES TENDANCES POLITIQUES ET COMMENT Y FAIRE FACE

Communication / News

La politique a de nombreux niveaux. De la politique locale à la politique mondiale en passant par la politique régionale, nationale et européenne. Ou encore : du conseil municipal aux Nations unies et tout ce qui se trouve entre les deux. Les sondages et les études locales, régionales et nationales ne manquent pas. Mais existe-t-il aussi des recherches sur les tendances politiques supranationales ?

PUB s'est penché sur une étude récente de LS:N Global, réalisée par Kristel Vanderlinden et The Future Laboratory Europe. Le portail de recherche LS:N Global du The Future Laboratory extrait régulièrement des données qui donnent une indication des tendances qui ne se limitent pas à un pays ou même à un continent. Par exemple, dans le sillage de Black Lives Matter (BLM), les consommateurs cherchent des alliés pour leur marque et prennent des décisions d'achat en fonction de leurs valeurs sociopolitiques. Le lien entre la sociopolitique et la fidélité aux marques est vieux de plusieurs décennies, comme le montrent les recherches. Mais les effets catalyseurs de la révolte de Black Lives Matter incitent les acheteurs à prendre des décisions plus conscientes sur les marques auprès desquelles ils achètent. La cancel culture est omniprésente, les marques doivent s'assurer que leurs motivations vont au-delà du "signal de vertu" et du "woke-washing".

Liberté d'expression

Une étude récente de la Knight Foundation a révélé que plus des deux tiers (68 %) des étudiants américains déclarent que le climat sur leur campus les empêche d'exprimer leurs véritables opinions par peur d'offenser leurs camarades de classe, ce qui contredit l'idée fausse selon laquelle la génération Z serait vulnérable et anti-confrontationnelle, optant pour des espaces sécurisés et des trigger warnings. Un groupe d'universitaires et de militants envisage de créer une université consacrée à la liberté d'expression, où un "dialogue sain" sera possible à l'avenir. L'université, baptisée University of Austin in Texas (UATX), est née de l'inquiétude des fondateurs face à "l'illibéralisme et la censure qui règnent dans les universités américaines les plus prestigieuses". Une question intéressante, car pour d'autres, l'appel à la liberté d'expression ou au "free speech" revient souvent à revendiquer le droit de vendre des absurdités au lieu de déclarations fondées sur des faits. Elle met en évidence une polarisation entre les dogmes (selon un critique) de ceux qui sont réveillés et les balivernes (selon un autre critique) de ceux qui revendiquent le "free speech". Le populisme n'est donc pas loin. En Grande-Bretagne, la cancel culture est en hausse chez les jeunes lorsqu'il s'agit de différences d'opinions et de points de vue politiques. Plus de la moitié (53 %) des 18-29 ans ont répondu par l'affirmative à la question de savoir s'ils avaient cessé de parler à quelqu'un en personne ou en ligne en raison de propos politiques tenus par cette personne, dans une enquête réalisée par l'institut de sondage américain Frank Luntz, contre 33 % des 30-49 ans et 18 % des 50-64 ans. Par ailleurs, plus d'un tiers des personnes interrogées ont déclaré avoir davantage peur d'exprimer une opinion impopulaire aujourd'hui qu'il y a quelques années.

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