L’impact inattendu de la Gen Z sur nos agences avec Benoit Vancauwenberghe

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La Gen Z, bien plus qu’une nouvelle cible à atteindre pour le secteur de la communication, impose une véritable transformation des modèles d’entreprise. Benoit Vancauwenberghe, Strategic Director chez Shake et fondateur de l’agence 20something, définit la Gen Z comme « des enfants d’une époque qui exige du sens, de la transparence et de l’authenticité ». Selon lui, la publicité est à un tournant car d’année en année, la Gen Z redéfinit progressivement nos modes de travail et relations professionnelles. 

Est-ce une question de génération (Gen Z) ? 

La Gen Z ne ressemble à aucune autre génération précédente. On pourrait dire qu’ils sont les “milléniaux augmentés” – mais ce serait une erreur. Là où la génération Y poursuivait des idéaux de flexibilité et de bien-être, la Gen Z en fait une condition sine qua non. Ces "digital natives" sont nés dans un contexte de crises économiques, sociales et écologiques, témoins des évolutions technologiques rapides, ils ont un accès sans précédent à l’information. La Gen Z sait ce qu’elle veut, et surtout ce qu’elle ne veut pas. Le COVID-19 a joué le rôle d’un catalyseur. Confinés, ils ont eu un aperçu intime de la vie professionnelle de leurs proches, voyant le stress, les longues heures, et les sacrifices souvent invisibles. Pour eux, le travail ne doit plus être un fardeau, mais un espace où leurs valeurs et leur voix comptent. Leur quête dépasse la simple ascension sociale ou une sécurité financière : ils recherchent un espace où leurs valeurs et leur voix comptent.  

Pourquoi y a-t-il autant de turn-over dans notre secteur ?  

La communication et la publicité figurent parmi les secteurs les plus touchés par le turnover. Pourquoi? Ces métiers, par leur nature même, exigent un renouvellement constant et une pression continue pour innover dans un monde où les tendances changent en un clin d’œil. Nos jeunes talents sont nombreux à être attirés par la créativité de ce secteur, mais peu restent longtemps. Les profils créatifs, accounts et stratégiques subissent une charge particulièrement intense. Là où un bon salaire suffisait autrefois, la Gen Z priorise l’équilibre et le bien-être, encore mal pris en compte par les structures traditionnelles.  J’entends déjà dire : "Ils veulent tout, et tout de suite", pourrait-on penser. Cette génération privilégie le "vivre" au "posséder", optant pour des expériences enrichissantes plutôt que des biens matériels, une philosophie qui redéfinit les priorités économiques et sociales de notre époque.  

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