L'UBA prend position face à la problématique des adblockers

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Quelques mois après la sortie de route internationalement médiatisée de Scott Cunningham, directeur général de IAB Tech , des nombreuses prises de positions sur le sujet,  c'est au tour de l'UBA de se pencher sur le sujet épineux des ad-blockers
. Les Annonceurs entendent remettre le consommateur au centre du débat sur les ad-blockers.  Selon les estimations, 200 millions d’internautes auraient utilisé un logiciel de blocage des publicités à l’échelle mondiale, en 2015. En Belgique, on estime ce chiffre à 1,3 million d’utilisateurs. La popularité des ad-blockers grimpe en flèche, avec une croissance de plus de 40 % en2015 :un constat alarmant pour les marques qui misent activement sur les canaux de communication en ligne. Ces logiciels sapent, en outre, le business model des médias, ce qui finira par nuire au consommateur lui- même étant donné que les publicités ne subventionneront plus le contenu de qualité et que le consommateur devra alors le payer. La solution à cette spirale négative n’est pas évidente. Dans un premier réflexe, le secteur des médias a intenté, avec peu de succès d’ailleurs, des actions juridiques contre les ad-blockers. Certains médias ont essayé de contourner ces logiciels par la technologie, tandis que d’autres ont tenté d’expliquer à leurs utilisateurs les effets négatifs potentiels de l’utilisation de ces logiciels sur la création du contenu rédactionnel. Toutes ces réactions ne ciblent que les symptômes et n’agissent en rien sur la cause sous-jacente.  Une étude nous apprend que les consommateurs ont de multiples raisons d’utiliser un ad-blocker. Les principales sont la qualité, la pertinence et la fréquence de la publicité, sans oublier l’impact sur les performances de l’ordinateur, de la tablette ou du smartphone. Une preuve, s’il en faut, que le secteur a perdu de vue l’expérience de l’internaute. Les marques sont responsables des publicités qu’elles diffusent. Elles doivent donc orienter le secteur vers un écosystème plus durable, centré sur l’instauration et l’entretien d’une relation de confiance avec le consommateur et sur une expérience en ligne à nouveau positive. En collaboration avec la Fédération mondiale des Annonceurs (WFA), l’UBA appelle tous ses partenaires à travailler à un écosystème marketing qui :   mesure efficacement et en permanence l’impact de la publicité sur l’expérience des consommateurs ; 
 dresse l’inventaire des pratiques publicitaires numériques gênantes ; prévient ces pratiques par un système d’autorégulation ;  permet aux consommateurs de définir les publicités qu’ils souhaitent voir grâce à des outils intelligents. 
En qualité d’association représentant les annonceurs, l'UBA tiens à prendre l’initiative et appelle toutes les parties concernées à collaborer à la concrétisation de ces ambitions. 
L'UBA se dit convaincue que les publicités ont leur place dans le monde numérique de demain. Outre les effets positifs évidents en matière de micro et de macro-économie, les publicités sont essentielles à un environnement médiatique pluraliste et à la création d’un contenu rédactionnel de qualité. 
 En parcourant notre site vous découvrirez nombre de sujets liés à cette problématique et parmi ceux-ci, l' intéressante campagne de Boondoggle qui débloquait les ad-blockers !