L’UBA se penche sur la fraude publicitaire

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L’ampleur de la fraude publicitaire en ligne est difficile à estimer. L’ANA (Association of National Advertisers) chiffre la fraude à 7,2 milliards de dollars aux États-Unis, soit environ 5 % de l’ensemble du marché média numérique. Toutes les parties s’accordent cependant à dire que la fraude publicitaire en ligne augmente rapidement. On estime prudemment le problème à 50 milliards de dollars d’ici à 2025, voire à 150 milliards de dollars si le secteur ne parvient pas à prendre des mesures efficaces.

Où et quand les annonceurs font-ils face à la fraude publicitaire ? Quelle est l’importance de cette problématique ? L’UBA pour répondre à ces questions, a constitué un groupe de travail composé d’annonceurs. L’UBA est, bien sûr, ouverte à une collaboration constructive avec toutes les parties de l’écosystème de la publicité en ligne, y compris les médias, les médias en ligne, les agences média et d’autres associations.

Ce groupe de travail prendra, en outre, l’initiative de dresser des recommandations concrètes pour permettre aux annonceurs de limiter le plus possible la fraude en ligne. Nous pensons notamment à des contrats clairs avec les agences média ou au droit d’effectuer des audits, mais aussi à des informations précises concernant les outils disponibles pour permettre de combattre la fraude publicitaire ou encore à la création d’une culture de confiance dans la relation entre les marques et les agences média, qui peut être utile pour élaborer ensemble un code de conduite.

L’UBA invite toutes les parties du secteur à s’unir et à identifier, en toute honnêteté, les changements disruptifs en cours pour limiter la fraude publicitaire en ligne. Mais aussi pour examiner ensemble le modèle de mesure qui permettrait d’évaluer et de mesurer l’efficacité et l’impact de la publicité.

En cas de fraude publicitaire en ligne, les impressions, clics et conversions de données sont rapportés de manière erronée, essentiellement dans le but de générer des revenus de manière frauduleuse. Il peut s’agir, d’une part, d’un reporting erroné de chiffres. De « vrais » visiteurs, répondant au groupe cible des annonceurs, peuvent d’autre part leur être promis, alors qu’il s’agit en fait de « bots » (programmes) ou de « fraud farms » (où des tâches frauduleuses plus complexes sont effectuées par des travailleurs dans des pays à bas salaires) qui génèrent de fausses visites. Pour le format d’affichage standard, une publicité est considérée comme visible lorsque 50% des pixels ont été affichés pendant au moins 1 seconde. Ces chiffres sont de 50 % et 2 secondes pour les vidéos en ligne.