"Mercredi noir pour le secteur de l'événementiel"

Communication / News

Le comité de consultation du mercredi 17 novembre a été une douche froide pour le secteur de l'événementiel. "En ajoutant l'obligation du masque buccal au Covid Safe Ticket, notre secteur événementiel est fermé "de facto". Cette décision est un coup de massue pour notre secteur. Les clients n'aiment pas cela et les visiteurs l'aiment probablement encore moins ; notre secteur est muselé par un masque buccal. L'expérience sociale a complètement disparu," déclare Event Confederation.

Le test rapide sur site comme alternative au masque buccal est intéressant sur le papier. En réalité, selon Event Confederation, il s'agit d'une lourde charge opérationnelle et financière et souvent d'une tâche impossible, surtout pour les grandes capacités. "Il faut réactiver les mesures de soutien (droit passerelle, chômage temporaire, prime à la globalisation, système de chèques, ..). Le secteur a pu travailler à peine deux mois pleins depuis mars 2020, et encore: avec l’application rigoureuse du CST! Le fait de n’être autorisé à travailler que 10 semaines par an est économiquement non viable pour toute entreprise ou tout secteur," explique Event Confederation.

Le secteur de l'événementiel n'est plus dupe. Les mesures imposées précédemment ont toujours été prolongées. Il s’agit donc d’un hiver froid, glacial et long pour nos entrepreneurs, employés, artistes, freelances... . "Nous ne passerons pas l'hiver 2022 sans soutien financier" martèle Event Confederation.

Mettre le turbo sur la 3eme dose

Il est urgent de trouver des solutions structurelles qui rendront possible une reprise économique à long terme. La politique du "tout ou rien", du yoyo "ouverture-fermeture" est intenable. "Le secteur événementiel est fait de personnes en chair et en os, pas de robots! Nous ne pouvons pas vivre enchaînés en permanence sans espoir d’avenir. L’économie à œillères telle que nous la connaissons actuellement n’est pas viable. Quelle solution? Est-ce la trajectoire suivie par l’Autriche, Berlin ou le Danemark (Vacciné ou Guéri), ou bien l’application accélérée de la dose de boost (2ème ou 3ème dose)? Ou un plan visant à augmenter la capacité des hôpitaux ?"

Mieux vaut bien organiser plutôt que mal interdire!

Le seul point positif est l'uniformité des mesures. Dans un pays comme la Belgique, il devrait y avoir une réglementation uniforme dans le cadre de cette pandémie. "L’annulation de nombreux événements locaux tels que les marchés de Noël ne fait qu’accroître la mobilité des personnes et la concentration de celles-ci sur d’autres événements. Il est utopique de penser que la population ne cherchera pas à se détendre. Nous sommes convaincus qu’il vaut mieux nous impliquer en tant que partenaires dans la politique d’organisation de la sécurité plutôt que d’interdire les événements. L’obligation du télétravail ne fera que renforcer cela. Nous pensons que les efforts que les personnes font en télétravaillant pendant la semaine, doivent être récompensés par la possibilité pour eux de se détendre le week-end. Les gens ont besoin d’un exutoire par la culture et l’événementiel. Et nous avons prouvé que cela pouvait être fait en toute sécurité avec le CST mais sans masque buccal. La Event Confédération est convaincue qu’il vaut mieux bien organiser que mal interdire," soutient Vinciane Morel.