Rembrandt, mon ami Facebook

Que peut signifier l’art pour l’industrie créative en 2016 ? Et quel lien peut-il avoir avec l’évolution technologique ultra-rapide et notre monde connecté ? Que veut dire la créativité aujourd’hui, en plein cœur de l’ère digitale ? Ces questions ne sont pas tellement métaphysique ou théorique. Car l’art reste un outil pertinent pour les annonceurs. À l’occasion de la trentième édition des Epica Awards, nous avons assisté hier à une Creative Circle Conference au Club Panama à Amsterdam : "A day to network, debate and be inspired by speakers from the worlds of advertising, digital, PR and art." comme l’a expliqué Cecilia Martin, co-fondatrice du Lava Lab Amsterdam. L’occasion de comprendre comment l’art peut offrir de nouvelles perspectives de consommation (une consommation plus axée sur l’expérience et la relation) et peut être utilisé en communication. Pourquoi ne pas être ami avec Rembrandt van Rijn sur Facebook par exemple ?   (Cette campagne est déjà passée mais vous pouvez toujours ajouter l’alter ego digital de Rembrandt à votre liste d’ami Facebook).

Parmi les intervenants, il y avait Barry Wacksman, EVP Global Chief Strategy Officer, R/GA (qui a abordé «the connected age ») mais aussi Bas Korsten, Executive Creative Director, J. Walter Thompson Amsterdam, Stéphane Xiberras, President & Chief Creative Officer, BETC Paris, Stephanie Feeney de 72andSunny Amsterdam, Sophie Worth, Recruiter, Wieden+Kennedy Amsterdam et Amanda Benfell, Director of Communications, Gunn Report. Le coup d'envoi a été donné par Thomas Kolster, auteur et fondateur de Goodvertising. Il a précisé que les marques ne sont pas toujours ce qu’elles prétendent être. Les marques et les agences ont à cet égard un rôle à jouer.