Sodexo passe dans le quartier

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Johan Moreels (Zonder Meer)


Sodexo a créé une dynamique de soutien au commerce local, un programme baptisé (Dé)pensez local, qui encourage ses clients à dépenser leurs chèques-repas dans des commerces ou restaurants de proximité. La première action a démarré cet été et connait déjà un franc succès. Pour chaque transaction effectuée avec des chèques-repas chez un commerçant participant, Sodexo s’engage à verser 2 cents aux Banques Alimentaires régionales. A ce jour, la promesse d’aide de Sodexo s’élève à 17.000 euros. Une aubaine pour les Banques Alimentaires qui en ont plus que jamais besoin. L’action se poursuit jusqu’à la fin du mois d’août.
Les consommateurs redécouvrent leurs quartiers où petits commerces et restaurants sont de plus en plus nombreux à s’installer. A la recherche d’une expérience, ils se nouent une relation de confiance avec ces entrepreneurs passionnés. Sodexo souhaite accélérer cette tendance en suggérant à ses utilisateurs de chèques-repas de penser et dépenser local. Soutenir les commerçants et restaurateurs locaux permet le développement d’une économie durable et encourage l’adoption de comportements moins impactant pour l’environnement, valeurs chères au groupe Sodexo.
« Avec le programme (Dé)pensez local, nous souhaitons d’une part donner un coup de pouce aux commerçants locaux qui par leur engagement, leurs contacts humains contribuent à la qualité de vie des quartiers. Et d’autre part, nous apportons une aide précieuse à ceux qui, près de chez nous, en ont le plus besoin en soutenant les Banques Alimentaires.» explique Jérôme Lemouchoux, CEO de Sodexo Benefits & Rewards Services.
Sodexo espère en deux mois dépasser 1,5 millions de transactions, ce qui signifierait une aide directe de 30.000 euros versée aux Banques Alimentaires par sa Fondation Stop Hunger. En ce début du mois d’août, l’action a permis d’engranger une promesse d’aide de près de 17.000 euros.
Pour Jozef Mottar, administrateur délégué de la Fédération Belges des Banques Alimentaires, « Nous devons malheureusement faire face cette année à une forte progression des demandes d’aide de personnes démunies. En juin 2019, 169.000 personnes ont fait appel aux Banques Alimentaires, soit une croissance de 10.000 (+6,3%) par rapport à décembre 2018. Le programme de Sodexo va nous permettre de faire face à cette forte hausse en subvenant aux besoins logistiques de nos entités locales. Nous espérons dès lors que dans les prochaines semaines beaucoup de belges nous soutiendront encore au travers de cette action.»
Le programme de soutien de sodexo au commerce local (Dé)pensez local s’étalera dans le temps. La première action, 2 cents, se tient jusqu’à la fin du mois. Elle suggère aux consommateurs de penser local pour aller faire leurs courses ou pour se restaurer et de payer avec leurs chèques-repas Sodexo. En contrepartie, Sodexo s’engage à verser par transaction 2 cents aux Banques Alimentaires régionales. Tous les magasins et restaurants participant sont répertoriés sur le site dépensezlocal.be, ils affichent également l’autocollant du programme (Dé)pensez local sur leur vitrine.
(Dé)pensez local s’inscrit dans l’engagement de Sodexo et son programme Stop Hunger pour lutter contre la faim dans le monde, une contribution qui commence par le développement économique au niveau local.
 
 
(de)pensez local
Des entrepreneurs passionnés
Dans les commerces de proximité, on rencontre des gérants passionnés qui ont quitté leur vie précédente pour ouvrir un commerce ou un restaurant plus en adéquation avec leurs valeurs, des clients qui viennent à pied ou à vélo, qui cherchent pour certains une parenthèse dans une journée bien chargée, pour d’autres à acheter des produits locaux de qualité.
Michèle Minsterlet (61), gérante de la boucherie traditionnelle de Laplaigne et d’un service traiteur tenu de mains de maître par sa fille, est fière des produits qu’elle vend. “Nous vendons seulement des produits naturels. Pas bio, mais uniquement de la viande produite d’une façon naturelle. Nous avons un élevage de moutons. Leur viande, nous la vendons aussi à la boucherie. J’adore ce métier, le contact avec les clients est très agréable. Parfois, il y des clients qui nous font des suggestions pour des recettes, même des gens qui viennent de Tournai ou de France.”
En plein centre d’Evere, sur la chaussée de Louvain, La Fraysse une épicerie spécialisée dans les produits locaux et artisanaux fait office d’havre de paix dans ce quartier fort fréquenté. Séverine Rossewy en a repris la gestion l’année dernière. « Nous avons décidé de mettre l’accent sur les produits non conditionnés ou dont les emballages sont consignés. Les repas à emporter le sont dans un emballage réutilisable, nous demandons une modeste caution que nous remboursons lorsque les clients rapportent les récipients. Je fais plaisir aux clients, je les aide à découvrir des produits de chez nous, je les conseille. Et il me donne beaucoup d’énergie en retour ! » Une adresse à ne pas manquer pour un sandwiche préparé maison sans aucun ingrédient industriel.
Aurélie Laffineur et Valère Lecerf, 70 ans à eux deux, ont réalisé un rêve d’enfant à Biesme. Il y a sept mois, ils ont fêté l’ouverture de Plus Belle la Vie, une épicerie de produits biologiques. « Nous vendons uniquement des produits bio que nous achetons surtout chez des entrepreneurs locaux. Dans la région, il y a beaucoup de cultivateurs voués à la culture biologique et ces produits intéressent de plus en plus les consommateurs. Le bouche-à-oreille nous a permis de construire en peu de temps une clientèle fidèle. Nous les connaissons pour la plupart par leur prénom, les clients sont en demande de contacts et d’avis. Nous essayons de leur offrir des alternatives pour les produits qu’ils achètent par exemple au supermarché. »
… et des clients fidèles 
Françoise va régulièrement faire ses emplettes dans les commerces de quartier comme à Biesme, elle habite tout près, les produits biologiques l’intéresse. Et puis, elle veut donner une chance à ces jeunes. « Ils travaillent avec beaucoup de coeur et ils sont très chaleureux. Je les ai même connus enfants.  Cela crée des liens.»