#StopHateForProfit , quand l'UBA invite Facebook à plus de clarté

Media / News

Comme PUB l'a écrit récemment, après Volkswagen Group, c'est au tour de D'Ieteren Auto de rejoindre le mouvement #StopHateForProfit en Belgique. D'autres annonceurs belges suivent, ou en tout cas, en ont la volonté. Agir est un signal fort et clair, et parler aussi. Le 3 juillet, l'UBA a eu une conversation constructive avec les représentants de Facebook pour exprimer les préoccupations de ses membres annonceurs et pour obtenir des clarifications sur la façon dont Facebook peut offrir aux annonceurs un environnement de marque sûr et socialement responsable, nous raconte Chris Van Roey, CEO de l'UBA. Cette dernière demande de poursuivre le dialogue constructif avec les annonceurs sur une base régulière et de discuter des progrès réalisés sur les questions soulevées : "Il est essentiel de comprendre ce que Facebook fait et fera pour permettre aux annonceurs de faire un choix sur l'opportunité d'investir ou pas sur Facebook."

Pour les marques, la diversité et le respect des individus sont une valeur fondamentale, déclare l'UBA : "Les marques trouvent inacceptable que des messages haineux, intolérants, discriminatoires et racistes soient diffusés sur les réseaux sociaux. Les annonceurs sont favorables à la liberté d'expression. Mais la liberté d'expression s'arrête là où les lois sont violées. Les marques attachent de l'importance au fait que les valeurs des médias dans lesquels elles investissent correspondent aux valeurs de leur marque. Les marques s'inquiètent de leur "brand safety" sur la plateforme Facebook. Ils veulent placer leur marque dans un contexte correct et sûr. Les marques sont préoccupées par la diffusion des fake news concernant leurs produits et leurs entreprises. Trop souvent, de fausses informations, offensantes et socialement irresponsables sont diffusées rapidement via la plateforme, sans aucun avertissement et sans aucune possibilité d'intervention de l'annonceur". Les marques sont également préoccupées par l'absence de service de Facebook aux annonceurs : "Ils n'ont pas la possibilité de soulever des problèmes urgents - comme le piratage d'un compte - qui prennent beaucoup de temps à résoudre".
L'ensemble de la communauté publicitaire en Belgique investit depuis plusieurs décennies dans un système efficace d'autorégulation par le biais de l'abl Centre de communication (CC) et du Jury d'Ethique Publicitaire (JEP). Par l'intermédiaire de ces organismes, les annonceurs, les agences et les médias assument la responsabilité de rendre les canaux médiatiques sûrs pour les personnes et les marques. Les annonceurs considèrent qu'il est nécessaire qu'un média important tel que Facebook se joigne également à cette autorégulation : "Facebook est responsable de la création d'un environnement médiatique sûr et équitable pour les personnes et les marques". En d'autres termes, les annonceurs demandent à Facebook d'assumer sa responsabilité sociale. Concrètement, ils demandent :
  • L'utilisation d'outils efficaces et performants pour détecter et supprimer rapidement les messages haineux, intolérants, discriminatoires et racistes
  • Des informations transparentes sur ce que Facebook fait pour garantir un contexte sûr pour les marques et les personnes
  • De meilleurs rapports et données qui permettent aux annonceurs de surveiller où leurs annonces sont diffusées en ligne
  • L'identification rapide des informations inexactes sur les marques et un système efficace pour informer l'annonceur sans délai
  • Un point de contact national qui peut résoudre rapidement et de manière adéquate les problèmes liés à la plateforme
  • La participation au système national d'autorégulation en Belgique par le biais du CC et du JEP