VML et Child Focus installent une jeune version de Dame Justice devant le Palais de Justice à Anvers
Cette année, le 18 novembre n’est pas seulement la Journée européenne contre l’exploitation sexuelle et les abus sexuels sur les enfants. C’est aussi le jour du procès de l’ancien présentateur radio Sven Pichal. Comme tous les regards seront tournés vers le palais de justice d’Anvers, VML et Child Focus ont décidé de placer une version spéciale de la statue de Dame Justice devant le tribunal. Une statue qui plaide au nom de toutes les victimes pour plus de reconnaissance, plus de prévention et plus de justice.
Sven Pichal est poursuivi pour possession et diffusion d’images d’abus sur enfants. Son procès commence le lundi 18 novembre, jour où Child Focus lance traditionnellement une campagne, car cette date est consacrée à la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels. Cette coïncidence a inspiré VML à donner une tournure créative au symbole de la justice : Dame Justice.
Une jeune version d’un vieux symbole
L’agence a créé une nouvelle version de la célèbre statue de Dame Justice. Mais cette fois, la femme adulte est représentée sous les traits d’une petite fille de 5 ans. La statue symbolise la lutte que Child Focus mène au nom de tous les enfants. Comme pour la statue originale, la fillette est représentée avec un bandeau, une épée et une balance – symboles de la justice. Cette statue iconique est présente dans le monde entier dans ou devant les tribunaux, comme à la Cour suprême des États-Unis à Washington, à l’Old Bailey à Londres ou à la Cour fédérale en Australie. Le palais de justice de Bruxelles en possède également une. Anvers, cependant, n’en avait pas – jusqu’à présent. Ce 18 novembre, cela change.
« Le 18 novembre de cette année, toute l’attention se porte sur le procès de Sven Pichal. Soit beaucoup d’attention sur le bon thème, mais pas sur la bonne personne. Car ce jour-là devrait avant tout être consacré aux victimes. À tous les enfants qui apparaissent sur ce type d’images d’abus. C’est pourquoi l’idée est venue de détourner un peu l’attention d’un suspect afin que les gens prennent un moment pour y réfléchir également, » raconte Kasper Janssens, Directeur Créatif chez VML.
Un signal fort pour plus de justice
Child Focus se constitue partie civile dans plusieurs dossiers concernant des images d’abus sexuels sur enfants, y compris le dossier Sven Pichal. L’objectif principal est de représenter toutes les victimes non identifiées. Cette année, l’attention est fort focalisée sur un seul procès, mais il est important de se rappeler que derrière chaque image, il y a un enfant qui a été abusé et qui en souffre peut-être encore. Avec cette statue, Child Focus demande plus de reconnaissance, plus de prévention et plus de justice pour tous ces enfants.
« Nous faisons face à une explosion mondiale du nombre de cas d’exploitation sexuelle et d’abus sur enfants. En tant que société, nous devons agir pour mettre fin à cette crise. Les enfants ont plus que jamais besoin de nous. Chacun doit être conscient de cette forme d’abus et d’exploitation, et un cadre réglementaire plus strict à l’échelle européenne est nécessaire pour que les plateformes assument leurs responsabilités, » déclare Nel Broothaerts, CEO de Child Focus.
Une attention continue pour les victimes
Comme Dame Justice, cette statue sera placée devant des palais de justice. Le 18 novembre, elle sera positionnée devant le palais de justice d’Anvers pour capter l’attention médiatique autour du procès. Par la suite, la statue apparaîtra lors d’autres procès relatifs à l’exploitation ou aux abus sexuels sur enfants. De plus, Child Focus lance le site littleladyjustice.be où toutes les victimes d’abus ou d’exploitation sexuelle peuvent laisser leur prénom ainsi que leur âge au moment des faits. L’organisation souhaite ainsi offrir une reconnaissance sereine et durable à toutes les victimes.
Plus qu’un symbole de la justice
En plus d’attirer l’attention, la statue plaide également pour plus de justice. Et cela ne se limite pas à un aspect symbolique. La statue sera également placée devant le Parlement européen lorsque Child Focus appellera à agir rapidement sur une législation européenne adaptée. Dans ce cadre, l’organisation, avec le soutien de l’ECLAG (European Child Sexual Abuse Legislation Advocacy Group), demande à faire de la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants une priorité absolue. Les gouvernements doivent adopter des lois garantissant que les entreprises technologiques prennent des mesures préventives et utilisent des technologies sécurisées pour détecter l’exploitation sexuelle des enfants sur leurs plateformes et retirer d’Internet les images des victimes. Child Focus incite également les décideurs européens à soutenir la Réglementation sur l’Abus Sexuel des Enfants (CSA).
Une statue dans le paysage public
Pendant le procès du 18 novembre, la statue sera placée devant le palais de justice d’Anvers afin que la presse présente puisse en parler. Outre l’aspect RP, la campagne sera également visible sur des écrans numériques extérieurs gratuitement mis à disposition de l’organisation. Une vidéo en ligne racontera aussi l’histoire derrière la statue, et dirigera le public vers la plateforme où les victimes pourront ajouter leur prénom. Celles-ci seront également orientées vers les partenaires appropriés de Child Focus afin d’obtenir de l’aide ou des conseils.
Credits:
Client: Child Focus
Client Contact: Stephan Smets, Stéphanie Leyn, Selyna Ayuso Ferrandiz
Agency: VML
Chief Creative Officer: Klaartje Galle
Executive Creative Directors: Kasper Janssens & Arjen Tarras
Creatives: Tomas Van Loon, Patrick Vermeylen
Strategy: Jef Pelkmans, Gaëlle Maes
Account team: Jessica Jacobs, Pieter Van Schil
Designers: Samuel Allemand, Davy Dooms, Lucas Van Orshaegen
Copywriters: Jérôme Van Den Broeck, Ben Blench
Developers: Stijn Van Minnebruggen, Sam Serrien, Giele Cools
Agency Producers: Tim Keeren, Ingeborg Van Hoof
DOP: Bas Van Hoof
Editor: Karel Van Gucht
Production Partners: Antistatic Antwerp, Bob Strik