Zeeman fait passer un message dans Roblox durant la Fashion Week

Dans les jeux vidéo en ligne, les jeunes dépensent des sommes considérables dans des marques de luxe pour habiller leur avatar. Zeeman s’en étonne et souhaite montrer qu’il est aussi possible d’être stylé dans le monde numérique sans se ruiner. C’est pourquoi Zeeman lance sa propre boutique dans Roblox durant la Fashion Week, avec une collection de basiques Zeeman pour avatar, en appelant à les porter par-dessus les vêtements de marque onéreux en signe de protestation.

Dans le monde, il existe un marché de 2,5 milliards de personnes qui dépensent environ 100 milliards d’euros en produits virtuels. Les créateurs de jeux vidéo en profitent. Par exemple, en 2022, Fortnite a gagné à lui seul 6 milliards de dollars grâce à la vente d’objets virtuels. Roblox, qui compte plus de 70 millions d’utilisateurs actifs quotidiens, attire surtout l’attention des grandes marques de mode. Ces dernières utilisent ces plateformes pour lancer des collections de mode virtuelles. Il s’agit de créations numériques qui peuvent être composées en quelques minutes. Les créateurs n’ont pas besoin d’acheter de matériaux, de trouver des usines ou de constituer des stocks. Pourtant, les montants demandés et payés pour cette mode virtuelle sont comparables à ceux des articles de mode réellement fabriqués qui sont vendus dans les boutiques (en ligne). Le lancement de collections virtuelles est donc très rentable. Zeeman veut montrer qu’il n’est pas utile de payer si cher pour habiller son avatar.

Kasper Figee, responsable de la stratégie de marque et des campagnes chez Zeeman : « La mode pour les avatars est une forme d’expression personnelle et de statut. En fait, c’est un peu comme dans la vie de tous les jours. Pourtant, on croit parfois rêver quand on voit les sommes dépensées dans les boutiques virtuelles des marques. Avec cette campagne, nous voulons inciter les jeunes, et souvent aussi les enfants, ainsi que leurs parents à réfléchir et leur montrer qu’il peut en être autrement. Ce serait bien que notre campagne puisse servir à lancer la discussion. »